Les médias publics français ont essayé, depuis quelques jours, par la tenue des émissions de débats et d’analyses de montrer cette allocution comme un tournant dans les cycles des manifestations anti-Macronie. Mais hier à 20 heures, le peuple a réagi avec les cortèges et les concerts de casseroles.
Alors que le président de la République s’adressait aux Français, de nombreux événements de protestation étaient prévus en France pour monter le mécontentement du peuple face aux actes non démocratiques du régime français.
L’opposition politique a critiqué la tonalité « hors de la réalité » du discours présidentiel.
Jean-Luc Mélenchon, de La France insoumise, a jugé M. Macron « irréel ». « Complètement hors de la réalité » selon lui, le président « assume le vol de deux ans de liberté. Les casseroles sonnent plus juste. »
Olivier Faure, du Parti socialiste, déclare : « Depuis le palais de l'enlisé, le président pyromane promet cent jours pour éteindre le feu qu'il alimente quotidiennement. »
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a réagi : « Ceux qui n'ont pas écouté n'ont rien perdu. »
Cyrielle Chatelain, cheffe de file des députés EELV, précise : « Emmanuel Macron n'annonce rien, ne change rien. Il ne prend pas la mesure ni de la colère, ni de l'ampleur de la crise sociale et environnementale. »
Selon Marine Le Pen, du Rassemblement national, « Emmanuel Macron a choisi de nouveau de tourner le dos [aux Français] et d'ignorer leurs souffrances. »
La réaction du président du parti « Debout la France » était encore plus vive : « Encore une intervention ahurissante du petit monarque… Après avoir piétiné le parlement, méprisé le peuple, inconscient ou cynique, Macron croit encore pouvoir convaincre qu’il n’est pas le responsable des souffrances des Français ! »
« Il sème le désordre mais nous parle d’ordre, il écrase les plus faibles mais nous parle de justice, il brade notre économie mais nous parle de travail. Et surtout, il refuse l’arbitrage du peuple par référendum. La destitution est la seule issue ! », a martelé Nicolas Dupont-Aignan.
Outre les partis politiques, les syndicats ont également condamné le discours de Macron.
« Les regrets, ça ne va pas changer grand-chose pour les travailleurs et travailleuses qui vont devoir travailler deux ans de plus. », souligne Laurent Berger de la CFDT.
Simon Duteil, de l'organisation Solidaires déclare : « On n'attendait pas grand-chose, et on n'est pas déçus. Ce que je retiens, c'est qu'il a brassé beaucoup de vent et envoyé beaucoup de mépris. »
Il semble que les 100 jours de Macron, sans donner de l’apaisement, finira par un échec tragique.
Votre commentaire