En France du XXIe siècle, il a encore des bidonvilles. Il est difficile de croire à cette information. Considérant cette crise comme une honte pour la France, le ministre français intérieur lors de sa visite à Mayotte a décidé de démolir ces bidonvilles.
Plus de 1.800 policiers et gendarmes sont mobilisés dans le cadre d’une opération baptisée Wuambushu dans ce 101e département français pour expulser les habitants. Mais une forte mobilisation s’est formée contre ce geste du régime français violant les droits des résidents défavorisés de ces quartiers qui ne veulent pas quitter leurs abris malgré les ordres des autorités locales.
A cause des protestations, le tribunal judiciaire de Mamoudzou, à Mayotte, a suspendu l'opération de destruction et d'expulsion du bidonville Talus 2, qui devait avoir lieu hier matin.
Mais la préfecture annonce qu’elle continuera cette opération d’expulsion des habitants.
Comme le gouvernent des Comores n’accepte pas les habitants des bidonvilles de Mayotte, ces gens doivent être logés dans un centre de rétention administrative. Certains habitants de ces bidonvilles y résident depuis plus de 35 ans.
Le collectif "Uni-e-s contre une immigration jetable" (UCIJ-2023), qui réunit 400 associations et syndicats, a lancé lundi une mobilisation nationale contre la politique migratoire du gouvernement et "exiger l'abandon de l'opération Wuambushu" à Mayotte qui lui fait craindre "des violences et atteintes au droit".
Ce samedi 29 avril, les défenseurs des droits de l’homme se sont donné rendez-vous à Paris pour protester les actions répressives du régime français à Mayotte.
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