Alexis Corbière, le député insoumis, dénonce mardi "une manœuvre politique" pour faire croire qu'il y a un lien entre les opposants à la réforme des retraites et "la violence ultra-minoritaire qu'on a vue" lundi, a rapporté France info.
"Ce que veut faire le gouvernement, c'est détourner la conversation. Il y a une certaine gourmandise ministérielle à trouver un sujet [dans les violences] au lendemain d'une manifestation puissante.", a affirmé ce député insoumis sur France info.
"Je suis autant choqué de voir un policier qui prend feu que de voir une jeune fille de 17 ans [dont] l'œil peut être crevé", poursuit-il. Le député dénonce "une manœuvre politique" pour faire croire qu'il y a un lien entre les opposants à la réforme des retraites et "la violence ultra-minoritaire qu'on a vue hier".
La mobilisation contre la réforme continue
Un séminaire inter-Nupes a lieu mercredi pour développer "toute une série d'actions qui entretiennent la mobilisation" jusqu'au 6 juin, date de la prochaine journée de mobilisation contre la réforme des retraites, explique Alexis Corbière.
Le 8 juin pour le groupe parlementaire Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires). Ses députés vont présenter un texte pour retirer la réforme des retraites. Ils seront soutenus par l'ensemble des députés de la Nupes, selon Alexis Corbière.
« La grande majorité de notre peuple, déterminée et pacifique, exige encore l'abandon de la retraite à 64 ans. Cette aspiration se heurte à des institutions de faible intensité démocratique. Tout autre sujet qui fait diversion n'aide que le pouvoir en place. », a écrit ce député d’opposition sur sa page Twitter.
« À bas Macron et la mauvaise République »
Un autre député de la France insoumise a également critiqué la répression du régime Macronie contre le peuple français.
Au lendemain d'un 1er-Mai marqué par des violences dans les manifestations, le député LFI Antoine Léaument n'a pas hésité à s'en prendre au gouvernement à l'Assemblée nationale, a rapporté La Dépêche.
"Vous abîmez la démocratie", a-t-il déclaré à l'encontre du front Macronie, les accusant "d'utiliser la police, non pour garantir le droit à manifester, mais pour le réprimer".
"Votre bilan, c'est la violence, ça suffit ! À bas Macron et la mauvaise République (...) Le 14 juillet, vous aurez votre prise de la Bastille", a conclu ce membre du parlement français.
Les manœuvres sur les casseurs s’enfilent dans les médias publics, alors que la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté a critiqué les gestes répressifs de la police française en condamnant l’instrumentalisation de la loi des gardes à vue par la machine de répression du régime Macronie pour étouffer les manifestants.
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