Seyyed Ebrahim Raissi a fait ces déclarations d'une conférence de presse conjointe aux côtés de son homologue syrien Bashar al-Assad à Damas mercredi, au cours de laquelle les deux parties ont salué la résistance de leurs nations respectives contre les pressions politiques et les sanctions économiques imposées par les États-Unis et les gouvernements occidentaux au fil des ans.
« En effet, le peuple syrien devrait être félicité pour avoir sur résister aux menaces et aux exactions des groupes takfiris et séparatistes qui forts du soutien complice des États-Unis, des pays occidentaux et de certains États de la région, tentaient de désintégrer le pays et de semer la terreur », a insisté Raissi.
Le peuple syrien, dirigé par le président Assad, a su se lever et résister. Le peuple et le gouvernement syriens méritent d’être félicités », a-t-il ajouté.
Le président iranien a ajouté que les pays interventionnistes et bellicistes qui n'ont pas réussi à atteindre leurs objectifs diaboliques par le militarisme et sur le front de la guerre tentent de donner suite à leurs objectifs néfastes sur d’autres fronts dont notamment par des pressions économiques et des sanctions. « Certes, ces pays finiront par échouer définitivement ».
Se référant à la reconnaissance officielle par les Américains de l'échec scandaleux de la politique de «pression maximale» contre la République islamique, Ebrahim Raissi a déclaré : «La situation d’aujourd'hui de l'Iran et de la Syrie est la preuve de la légitimité et de la justesse de la résistance et de l’endurance des deux pays face à l’axe de la pression ».
Soulignant que la République islamique a toujours exprimé son soutien à la résistance dans sa politique étrangère, Raissi a déclaré : « Nous avons soutenu et nous soutiendrons toujours le gouvernement et le peuple syriens, et tout comme l'époque où ils ont affronté les groupes takfiris pour leur couper les mains maléfiques, ils peuvent compter sur notre soutien pour la reconstruction de la Syrie ».
Ailleurs dans ses remarques et toujours lors de cette conférence de presse conjointe, le président iranien a souligné la politique fondamentale de la République islamique de développer les relations avec les pays de la région et pour l'expulsion des forces étrangères.
« Nous ne considérons pas la présence d'étrangers dans la région comme propice à la sécurité », a déclaré Raissi. « Nous pensons que la présence des Américains en Syrie non seulement ne parvient pas à créer la sécurité, mais sape également la sécurité de la Syrie et de la région. Plus vite les Américains quitteront la Syrie, plus la Syrie sera sûre », a insisté le Président.
Pour lui la pleine restauration de la souveraineté en Syrie est le seul moyen d'assurer la sécurité dans le pays arabe.
A la tête d'une délégation politico-économique de haut rang, Raissi est arrivé mercredi à Damas. La visite est la première d'un président iranien depuis que le militantisme soutenu par l'étranger s'est emparé du pays arabe en 2011.
L'Iran a été le premier pays à se précipiter au secours de la Syrie après l'éruption de violences soutenues par l'étranger en 2011 dans le pays arabe. En 2017, l'assistance consultative militaire fournie par la République islamique a aidé la nation arabe à remporter une victoire monumentale sur le groupe terroriste et tafiri de Daech.
Les deux présidents ont tenu mercredi une réunion dans la capitale syrienne, soulignant l'importance du plan de coopération à long terme entre l'Iran et la Syrie pour faire avancer les intérêts des deux nations et des autres pays de la région.
Les deux présidents ont signé 15 documents dans divers domaines, notamment le commerce, le pétrole et l'énergie, l'ingénierie, le logement, le transport ferroviaire et aérien, les zones de libre-échange, les communications et la technologie, les secours en cas de tremblement de terre et la facilitation du pèlerinage vers les lieux saints pour le peuple du deux nations musulmanes.
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