Selon le journaliste de l'IRNA, Amir Saïd Iravani, ambassadeur et représentant permanent d’Iran auprès des Nations Unies, a ajouté ce lundi 8 mai, heure locale, à l’occasion d’une réunion du Conseil de sécurité sur l'affaire chimique syrienne : « En tant que grande victime des armes chimiques, la République islamique d'Iran condamne fermement l'utilisation d'armes chimiques par quiconque, en tout lieu et en toute circonstance ».
« L'utilisation d'armes chimiques est un crime contre l'humanité et une violation flagrante du droit international », a-t-il insisté.
Le haut diplomate iranien aux Nations Unies a ajouté : « Le peuple iranien n'oubliera jamais le rôle joué par certains pays occidentaux en guise du soutien à Saddam pour utiliser systématiquement des armes chimiques contre le peuple iranien pendant la guerre imposée irakienne contre l'Iran ».
Iravani a précisé : « Certains pays occidentaux sont restés silencieux ou ont participé à de tels crimes. En raison des actions néfastes et des doubles standards des pays occidentaux, le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas été en mesure de remplir son mandat de la Charte de prendre des mesures efficaces pour tenir les auteurs responsables de ces crimes barbares.
L'ambassadeur d'Iran aux Nations Unies revenant sur le cas syrien a renchéri : « La Syrie remplit ses obligations en vertu de la convention et continue de coopérer avec l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques. En outre, le gouvernement syrien soumet régulièrement des rapports mensuels au directeur général de l'OIAC.
Le Représentant permanent d’Iran auprès des Nations Unies a poursuivi : « L'Iran est préoccupé par l'exploitation et la politisation de la Convention et de l’OIAC, qui a provoqué des divergences entre les États membres et affaibli la crédibilité et la légitimité de l'organisation ».
Le haut diplomate iranien aux Nations Unies a ajouté : « L'Iran soutient un dialogue constructif entre la Syrie et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques au plus haut niveau, avec un délai précis pour résoudre les problèmes restants et enfin clore l'affaire ».
« Toute enquête doit être impartiale, professionnelle, crédible, objective et pleinement conforme aux exigences et aux procédures de la convention. La tenue de réunions mensuelles indéfinies sur l'affaire chimique syrienne n'est plus productive, et bien que rien de nouveau ne se passe dans ces rendez-vous, certains membres du Conseil de sécurité répétant les allégations précédentes contre la Syrie », a-t-il déploré.
L'ambassadeur d'Iran auprès des Nations Unies a indiqué que l’approche politique et le double standard dans le cas syrien ne conduisent qu'à écarter des questions techniques qui devraient être à l'ordre du jour de l’OIAC et empêchent le règlement des questions restées en suspens.
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