Selon le journaliste de l'IRNA, Nasser Kanani a écrit sur sa page Twitter : « Les mêmes gouvernements occidentaux, en particulier les États-Unis et la France, qui ont joué un rôle important en incitant et en armant le régime Baas de Saddam pour attaquer les villes et le peuple sans défense de l'Iran avec une agression militaire et des bombardements, et qui font toujours partie des principaux exportateurs d'armes vers la région, expriment aujourd'hui leur inquiétude face aux progrès et au pouvoir défensif (et dissuasif) de l’Iran ».
« Ils sont contre un #Iran fort », a-t-il souligné.
Le dévoilement du missile Khorramshahr 4 nommé « Kheibar » à l'occasion du 24 mai, jour anniversaire de la libération de Khorramshahr, a semé la peur et la colère aux États-Unis d'Amérique et cela sans surprise. Réagissant à la nouvelle, Matthew Miller, le nouveau porte-parole du Département d'État américain, l'a qualifié de « menace ».
Commémorant l’anniversaire de la libération de la ville de Khorramshahr, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que le missile balistique Khorramshahr est le symbole de fierté et de résistance pour les Iraniens.
« Le dévoilement du missile balistique de quatrième génération Khorramshahr, nommé Kheibar, produit par le ministère de la Défense de la République islamique d’Iran et coïncidant avec l’anniversaire de la libération de Khorramshahr [de l’occupation irakienne en 1982], est un autre symbole de la puissance défensive de la nation pour assurer côte à côte avec l’appareil diplomatique la sécurité et les intérêts nationaux d’un Iran puissant et indépendant », a déclaré Nasser Kanaani dans un message Twitter jeudi 25 mai.
Cette déclaration fait suite au lancement réussi du test du missile Kheibar, dernière version de classe Khoramshahr, plus tôt dans la journée. Le missile balistique a été dévoilé en présence du ministre de la Défense, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, lors d’un événement marquant le 41e anniversaire de la libération héroïque de la ville de Khorramshahr (sud-ouest de l'Iran) après son occupation de trois ans par le régime baasiste irakien de l’époque.
Concernant les accusations répétées contre le programme nucléaire pacifique de l'Iran, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, a déclaré : « Ces activités sont plus préoccupantes dans le contexte de l'escalade continue du programme nucléaire iranien. »
L’Iran a constamment souligné que l’accord sur le programme nucléaire n’avait rien à voir avec son droit à accéder à une défense nationale solide, en particulier vu des sanctions internationales prenant pour cible son industrie militaire dont il a besoin pour se défendre et dont il ressent la nécessité, surtout après la guerre imposée par l'ancien régime irakien.
Les parties occidentales signataires de l’accord sur le nucléaire iranien ont cependant refusé de respecter leurs promesses de lever les sanctions contre Téhéran liées au Plan global d'action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC, JCPOA selon son acronyme anglais), et continuent d’exiger un gel des activités nucléaires civiles de la RII.
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