Le colonialisme, même dans sa forme la plus classique, n’est pas encore morte dans les pays européens.
« Depuis 1648, la frontière entre les parties et de Saint-Martin était discutée. 375 ans plus tard, nous signons avec la Première ministre Silveria E. Jacobs un accord déterminant le tracé de cette frontière. », écrit fièrement sur sa page Twitter, le ministre français de l’Intérieur.
L'île de Saint-Martin est divisée en deux parties. Au nord se trouve une collectivité d'outre-mer française (30 000 habitants) et au sud, il y a un État dépendant du royaume des Pays-Bas, Sint Maarten (40 000 habitants).
La marina d'Oyster Ponds, à l’est de l’île, faisait l'objet d'un différend en raison de l'imprécision du tracé de la frontière définie en 1648, selon l’accord de Concordia signé entre Français et Hollandais après le départ des Espagnols. En 2023, les deux ex-puissances colonisatrices ont réglé, enfin, ce litige daté du XVIIe siècle.
Plusieurs îles de l’océan atlantique sont encore colonisées par les pays européens. Le sort des peuples indigènes dans ces territoires occupés est décidé dans les capitales européennes où les slogans des soi-disant défenseurs des droits de l’homme bombardent les pays du sud.
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