Selon l'IRNA, Nasser Kanani revenant sur la présence de la délégation iranienne à la récente conférence des BRICS tenue en Afrique du Sud a écrit samedi sur sa page Twitter: « La participation active et le discours du ministre des Affaires étrangères de la République islamique de l'Iran au sommet des BRICS+ en Afrique du Sud et une dizaine de réunions et rencontres bilatérales importantes et significatives, ont une fois de plus illustré la dynamique de la politique étrangère de la République islamique d'Iran sur la scène internationale. Le rôle constructif de l'Iran sur la scène internationale augmentera au profit du multilatéralisme », a-t-il souligné ce samedi 4 juin.
Hossein Amirabdollahian, le très haut diplomate de notre pays, s'est rendu dans ce pays le jeudi premier juin pour participer à la réunion des ministres des Affaires étrangères des BRICS et à l'invitation de Mme Naledi Pandor, ministre sud-africaine des Affaires étrangères.
Réunis au Cap, les ministres des Affaires étrangères du groupe des BRICS (Brésil, Russie, Chine, Inde, Afrique du Sud) ont débattu des améliorations à apporter au système commercial mondial. Ils ont exhorté à mettre en place un modèle plus équitable à l’endroit des pays en développement, selon une déclaration conjointe publiée suite à la rencontre.
D’autres grands sujets ont été abordés lors de la réunion des ministres, comme la dédollarisation et la possible mise en place d’une monnaie alternative. La question de l’élargissement du groupe a aussi été évoquée, alors que certains pays dont l’Iran ont déjà formulé une demande d’adhésion.
Brics est un acronyme qui désigne le groupe de cinq grandes économies émergentes : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. Le terme a été créé en 2001 par l'ancien économiste de Goldman Sachs, Jim O'Neill, qui prévoyait que ces cinq pays deviendraient parmi les plus grandes économies du monde au 21ème siècle.
Les pays Brics sont connus pour leurs populations importantes, leur croissance économique rapide et leur influence croissante dans le monde. Le groupe a été officiellement créé en 2006, et depuis, il est devenu une plate-forme pour ces pays afin de discuter de questions d'intérêt commun, de promouvoir la coopération économique et le développement, et de réformer les institutions de gouvernance mondiale pour mieux refléter les intérêts des économies émergentes.
Les pays Brics représentent environ 42% de la population mondiale, 23% du PIB mondial et 16% du commerce mondial.
Le groupe possède sa propre banque de développement, la Nouvelle Banque de Développement (NBD), qui a été créée en 2014 pour financer des projets d'infrastructures et de développement durable dans les pays BRICS et d'autres économies émergentes. Les pays BRICS organisent également des sommets réguliers pour discuter de questions telles que le commerce, l'investissement et la coopération géopolitique
Le Brics a une influence croissante dans le monde en raison de la taille de ses économies, de leur croissance rapide et de leur poids démographique. Les pays BRICS sont également de plus en plus actifs sur la scène internationale, cherchant à promouvoir leurs intérêts et à exercer leur influence dans des forums tels que les Nations unies, le G20, le FMI et la Banque mondiale.
L’Algérie a déposé, lundi 7 novembre 2022, une demande officielle pour rejoindre l’organisation des Brics.
L'influence du Brics peut être observée dans plusieurs domaines clés : Économie, gouvernance mondiale, influence géopolitique.
Les pays du BRIC représentent une population de 3 milliards 200 millions d'habitants, soit 41 % de la population mondiale. En termes géopolitiques, ce chiffre peut être comparé à la population totale des pays membres de l'OTAN : 992 millions d'habitants, soit 14 % de la population mondiale.
L’Iran fait partie de plus d’une douzaine de pays qui cherchent à adhérer au bloc et a soumis une demande officielle pour rejoindre l’organisme.
Lors d’une conférence de presse vendredi 2 juin au Cap en Afrique du Sud, le ministre iranien des Affaires étrangères a annoncé que les membres du groupe BRICS des économies émergentes avaient salué l’adhésion potentielle de la République islamique au bloc puissant.
« Compte tenu de la situation géopolitique et du potentiel de l’Iran, les principaux membres des BRICS ont salué l’adhésion de l’Iran au groupe », s’est félicité le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian.
La République islamique a décrit ses objectifs comme étant alignés sur ceux des pays BRICS.
« Lors de cette réunion, qui a marqué le début des premières étapes pour étudier la demande d’adhésion de l’Iran et l’ajouter aux cinq principaux États membres, la République islamique d’Iran a pu exprimer ses points de vue et ses positions », a-t-il expliqué.
Il a déclaré avoir profité de la réunion pour discuter de la manière dont l’Iran pourrait devenir membre des BRICS, notant qu’un mécanisme était en cours de création pour permettre cette perspective.
Il s’agissait de la première réunion d’un responsable iranien à la conférence BRICS depuis l’année dernière.
Le président iranien Ebrahim Raïssi s’est adressé en 2022 au sommet virtuel BRICS + à l’invitation de son homologue chinois, Xi Jinping.
La Chine a décrit la République islamique comme un « partenaire [potentiel] durable » reliant cet organisme aux points d’étranglement énergétiques et aux principaux marchés du monde entier.
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