Les membres des Nations Unies ont élu l'Iran vice-président de la 78e Assemblée générale des Nations Unies malgré les objections des États-Unis.
Le représentant permanent de l'Iran à New York est devenu l'un des cinq vice-présidents du groupe Asie-Pacifique à la prochaine session de l'Assemblée générale de l’ONU.
En outre, les membres du comité du désarmement et de la sécurité internationale ont nommé le représentant de l'Iran comme rapporteur du comité.
Les décisions interviennent alors que Washington tentaient d'empêcher la sélection de la mission iranienne depuis des semaines.
Jeudi, les États membres de l'ONU ont élu le président de la prochaine session de l'Assemblée générale, qui débutera en septembre avec la participation de hauts fonctionnaires et de dignitaires de divers pays du monde.
Ils ont élu Dennis Francis de Trinité-et-Tobago à la présidence de la 78e Assemblée générale des Nations unies, qui assumera la présidence du conseil à la mi-septembre.
L'Assemblée générale a également nommé à l'unanimité le candidat de l'Iran, rapporteur du Comité du désarmement et de la non-prolifération de l'Assemblée générale et membre du conseil d'administration du comité.
Les autres pays élus vice-présidents de la 78e Assemblée générale des Nations unies sont le Congo, la Gambie, le Maroc, le Sénégal, l'Ouganda et la Zambie (Afrique), la Malaisie, Singapour, le Sri Lanka et l'Ouzbékistan (Asie-Pacifique), l'Estonie (Europe de l'Est), la Bolivie et Suriname (Amérique latine), ainsi que l'Islande et les Pays-Bas (Europe occidentale et autres).
Cette nomination a suscité l'ire des représentants des États-Unis et du régime d'occupation d'Israël à l'Assemblée. Ils ont utilisé la tribune pour s'exprimer contre cette nomination et avancé des accusations répétitives contre l'Iran en pointant du doigt les programmes nucléaires et de défense balistique de l'Iran.
En réponse, le représentant de l'Iran à la session a rejeté les accusations, soulignant que ces remarques n'étaient pas pertinentes par rapport aux points à l'ordre du jour de l'Assemblée en cours de discussion.
« En tant que membre fondateur de l'Organisation, Téhéran a toujours participé activement à l'Assemblée, l'a appréciée en tant que principal organe décisionnel et a veillé à ce que les programmes de l'Organisation soient alignés sur les priorités et les besoins de la communauté internationale », a déclaré le représentant iranien, cité par le site Web de l'ONU.
Il a également exprimé son regret que certains représentants abusent de l'organe pour poursuivre leurs agendas politiques.
Les nominations de l'Iran défient la mission américaine à New York, qui a fait pression dans les cercles diplomatiques au cours des dernières semaines pour bloquer l'élection de la République islamique aux deux postes.
Plus tôt, la candidature de l'Iran pour le poste avait reçu l'approbation de 56 membres du groupe Asie-Pacifique.
L'Assemblée générale des Nations unies est l'un des six piliers de l'ONU et le seul où les 193 États membres ont une voix.
Elle dispose d'une large autorité dans les domaines de la coopération politique, économique, culturelle et sociale ; elle a le droit de discuter et de faire des recommandations sur les questions relevant du champ d'application de la Charte ou sur toute question relevant de la compétence de tout organe de l'ONU, dans le but de promouvoir la coopération internationale à l'échelle mondiale.
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