La violation des droits des musulmans français dans les établissements scolaires ne prend pas fin. Dans un nouveau dossier, le ministre français de l’Education prend des mesures contre la prière collective des enfants musulmans (des élèves de CM1 et de CM2) dans la cour de récréation des écoles à Nice.
Le débat est lancé en particulier par le maire de Nice, Christian Estrosi, du parti Horizons (allié du camp Macronie) qui en appelle à la Première ministre pour orchestrer une punition contre les écoliers musulmans niçois juste pour avoir prié pendant le temps du déjeuner au sein des écoles de l’académie de Nice (Alpes-Maritimes).
Selon les informations de France 3 Côte d'Azur, il s'agit de l'école Fuon Cauda dans le centre de Nice, Bois de Boulogne dans le quartier des Moulins et Saint-Sylvestre à Nice-Nord.
« Des faits graves se déroulent dans des établissements scolaires de #Nice06. Des prières islamiques sont organisées ainsi que des minutes de silence pour [le prophète Mohammad]. Je demande à l’Etat d’intervenir de toute urgence. », écrit le chef du LR (Les Républicains, un autre parti proche de Macron) sur sa page Twitter.
Ce n’est pas la première fois que le régime français cible les mineurs musulmans. Selon France info, d’autres prières auraient eu lieu dans un lycée de Nice et un collège à Vallauris. Des exclusions temporaires et définitives ont eu lieu. Un élève d’une école primaire a été signalé à la préfecture pour suspicion de radicalisation.
Au lieu de fournir un lieu adéquat pour l’exécution du culte par les citoyens, le régime français sanctionne les enfants écoliers pour exercer la prière collective et considère cette action religieuse comme une radicalisation ! Les autorités françaises ne montrent aucun respect à l’égard de la liberté pour les minorités confessionnelles dans les établissements scolaires.
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