Le film « L’Odeur du vent », la dernière œuvre de Hadi Mohaghegh, produit par Reza Mohaghegh, a commencé sa projection le 24 mai dans plus de 60 villes françaises, et selon les dernières informations, son audience a dépassé les 20 000 entrées, soit un chiffre respectable pour la projection d'un film iranien en France et pour cette raison, le nombre de salles de cinéma est passé de 60 à 130.
Au 44e Festival international des trois continents à Nantes, « L’Odeur du vent » a remporté le prix du ballon d'argent de ce festival international.
Le film est l’histoire d’un agent de l’Organisation iranienne de l'électricité qui veut connecter l'électricité à une maison éloignée en pleine nature. L’électricité est une métaphore de la lumière.
Le film avait une vision très positive dans les médias français.
Fasciné par le langage oriental du film, le site « Il était une fois le cinéma » précise : « L’odeur du vent est un film hommage à la dignité humaine, à sa solidarité, mais aussi à sa solitude et à sa grande force, pourtant. A travers les deux personnages principaux, affrontant chacun leur lot de problèmes pour rétablir l’électricité, c'est-à-dire la lumière et l’énergie, le réalisateur parvient à donner une image sublimée de l’Iran. »
« Avec un sens aigu du cadre, au cœur de paysages d’une grande beauté, le film s’exprime, patiemment, dans une économie de parole et une pudeur propre à l’Orient, emprunt d’une sagesse multimillénaire où l’autre, l’étranger, peu importe son allure, mérite souci et attention (car il pourrait bien être un dieu déguisé). Le réalisateur se fait à la fois passeur en contant cette épopée miniature, et acteur, puisque c’est lui-même qui joue le rôle de l’électricien, celui qui cherche à rétablir la lumière. Le film réussit le prodige de capter quelque chose d’aussi insaisissable que la condition humaine, d’aussi insaisissable que l’énergie et la lumière : l’odeur du vent. », écrit le site « cinemas-utopia ».
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