« 200 000 ou 300 000 euros pour chaque bus, le bilan est lourd. », c’est par ces mots que l’ancien premier ministre Jean Castex exprime son inquiétude face aux scènes de violences dans les villes françaises.
Le 27 juin 2023 vers 08:15, Nahel Merzouk, automobiliste sans permis de conduire, a été tué par balle par un policier à la suite d'un refus d'obtempérer. Le policier a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention provisoire deux jours plus tard.
Suite à la mort de Nahel, des émeutes et des violences urbaines ont éclaté en France. Il y a des tirs de feux d'artifice et des jets de projectiles sur la police, ainsi que des incendies volontaires de véhicules, d'abribus, de poubelles et des écoles. Plusieurs bâtiments publics ont été dégradés et des feux ont été allumés le long des rails du RER.
1311 personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi en France.
Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, a annoncé jeudi que les transports de surface ne fonctionneraient plus après 21:00 dans toute la région. Un couvre-feu a été instauré à Clamart et Meudon. Des mesures de sécurité ont été prises partout en France.
La Première ministre française Elisabeth Borne a déclaré vendredi que "toutes les hypothèses" de sortie de crise seraient examinées.
Matignon a annoncé le même jour que le gouvernement décidait l'"annulation d'événements de grande ampleur" dont des concerts et des festivals.
Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé à la télévision que, même en l'absence d'état d'urgence, il était possible de recourir à des moyens exceptionnels, comme l'envoi d'effectifs de police et de l'armée. Il a annoncé le déploiement de 45.000 policiers et gendarmes dans la nuit de vendredi à samedi.
En raison des émeutes qui se poursuivent chaque nuit en France depuis mardi soir, Macron reporte une visite d'État prévue en Allemagne, de dimanche soir à mardi.
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