Bâtiments publics dégradés, magasins pillés, véhicules incendiés... De nombreuses villes de l’Hexagone ont été le théâtre, hier soir d'une nouvelle nuit de violences. La sixième depuis la mort mardi à Nanterre de Nahel, 17 ans, tué par un policier. Malgré un semblant d'accalmie, applaudi par les médias publics pro-Macron, 45 000 policiers et gendarmes sont encore mobilisés contre les quartiers populaires. Les forces de l'ordre ont eu recours à 157 interpellations.
Les préfectures d'Île-de-France font état de quelques incendies, tirs de mortiers et violences dans la nuit de dimanche à lundi. Un policier a été blessé par un tir de mortier en Essonne.
Il y a eu 42 interpellations à Paris et dans sa proche banlieue dans la nuit de dimanche à lundi. 7 bâtiments publics ont été dégradés, notamment des commissariats visés par des tirs de mortiers. Un agent des forces de l'ordre a été blessé. 7.000 policiers en gendarmes étaient déployés dans la région.
Un pompier de 24 ans est mort dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 juillet à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), alors qu’il luttait contre un incendie de véhicules.
Si les médias publics insistent sur la baisse du nombre des interpellations, il faut noter que les couvre-feux répressifs sont imposés par le régime Macronie dans les différentes communes, surtout dans la région parisienne.
220 maires victimes des vaillances seront reçus, demain, par le président Macron.
Bilan de cette sixième nuit d'émeutes en France :
- 352 incendies sur la voie publique
- 297 véhicules incendiés
- 34 bâtiments incendiés
- 45 000 policiers et gendarmes déployés
- 3 policiers et gendarmes blessés
- 157 personnes interpellées
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