Les messages antisystèmes dans les clips vidéos de la musique RAP des chanteurs magrébins ou noirs ou les images choquant des films comme Banlieue 13 ou la Haine. C’est l’image que le monde connaît à propos des banlieues en France, les zones risquées, paradis des groupes criminels et des dealers qui mettent en danger la sécurité des citoyens.
Ce que le régime français veut censurer dans les médias internationaux, c’est la raison de cette situation catastrophique dans les quartiers pauvres des grandes villes.
L’enclavement, le délaissement et la misère des banlieues sont le résultat de choix politiques.
Selon un sondage Elabe pour BFMTV, près de la moitié des Français (48%) considère que les banlieues sont des quartiers oubliés de la République. Une triste réalité : 45% des jeunes qui y vivent n’ont pas d’emploi, on compte y deux fois moins de professionnels de santé pour 100 000 habitants, 40% de ces quartiers n’ont pas de crèches avec pourtant deux fois plus de familles monoparentales, 40% de bibliothèques en moins par habitant, trois fois moins d’équipements sportifs, rapporte linsoumission.fr.
En effet, les banlieues les plus défavorisées en France reçoivent en moyenne 6 100 euros par personne par an contre 6 800 euros pour l’ensemble des Français.
Les habitants de ces quartiers demandent un plan vigoureux, massif, ambitieux pour le développement durable de ces banlieues.
Sans supprimer les origines sociologiques des insécurités et des injustices dans les banlieues, le régime français doit attendre encore des vagues de protestation dans ces zones peuplées.
Votre commentaire