Comme George Floyd, plus de mille personnes sont tuées par la police chaque année, et près d'un quart d'entre elles sont noirs.
Selon les décomptes américains réalisé depuis plus de sept ans, les tirs policiers font chaque année un millier de morts.
l y a moins d'un mois un rapport choquant de l'Organisation non gouvernementale américaine connue sous le nom de Monitoring of Police Violence, révèle qu'en moyenne plus de trois personnes aux États-Unis sont tuées par la police avec armes à feu tous les jours.
Les statistiques publiées en janvier ont établi un nouveau record de meurtres et de brutalité de la part de la police américaine, autrement dit il n'y a eu que 12 jours dans le calendrier américain l'an dernier où aucun meurtre n'a été commis par la police.
Selon l’institut le nombre de meurtres commis uniquement par la police américaine en 2022 passe à 1 176 personnes, soit le nombre le plus élevé depuis 2013.
Outre les meurtres perpétrés quotidiennement par la police contre des personnes et des citoyens américains, l'année dernière, de nombreuses nouvelles ont fait état de tuerie de masse dans des lieux publics sans motif clair, et le les médias d'État ont identifié les auteurs comme des personnes arbitraires et ils ne sont même pas considérés ces cas comme des meurtres normaux.
Selon le Federal Bureau of Investigation (FBI) américain, ces types de meurtres ont augmenté en 2022 par rapport aux 2 années précédentes (2021 et 2020).
Par exemple, dans les statistiques publiées par cet organisme de sécurité depuis 2021, il est clair que le nombre total de meurtres qui ont eu lieu cette année était de 22 900, soit plus que les 22 000 meurtres signalés en 2020. Ce chiffre se traduit par un taux d'environ 6,9 meurtres pour 100 000 Américains et égale ou dépasse les taux de meurtres similaires signalés en Haïti, en Tanzanie et en Afghanistan.
▲ Le film de l'arrestation et du passage à tabac de Cedric Lofton, 17 ans, dans l'État du Kansas, aux États-Unis, qui a entraîné sa mort (Attention! images très dures!)
our exposer les violences de la police américaine, il suffit de citer les cas de George Floyd, tué à l'âge de 46 ans le 25 mai 2020, alors qu'un officier blanc du département de police de Minneapolis posait son genou sur son cou pendant environ 9 minutes. Sa mort scandaleuse a provoqué une vague de colère et d’indignation aux Etats-Unis et dans le monde.
« Je ne peux pas respirer ». George Floyd est menotté, ventre à terre, coincé sous le poids d'un policier qui l'immobilise avec un genou sur le cou. Pendant de longues minutes, l'homme de 46 ans se plaint de ne pas pouvoir respirer et d'avoir mal. Il hurle pour sa maman, pour sa vie, dans un cri d'alarme qui brise le coeur. Le policier, lui, reste impassible, tandis que son collègue tente de contenir les témoins inquiets. Les images de son arrestation sont insoutenables. George Floyd semble désormais inconscient. Il mourra quelques instants plus tard à l’hôpital.
Sa mort asphyxié sous le genou d'un policier a conduit à des manifestations massives contre le racisme et la brutalité policière.
Ce qui est pire et tristement certain, c'est que la police américaine fait toujours fausse route et, de toute évidence, il n'a pas tiré de leçons du passé.
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