Une police de l’eau et de l’environnement est créée en France pour surveiller la consommation de l’eau par les citoyens.
Le ministère français de la Transition écologique multiplie les avertissements. La consommation de l’eau est déjà surveillée par le régime français. L’agriculture est en état critique et les nappes souterraines sont dans un niveau tragique à cause de la sécheresse et du manque de pluie. Dans les Vosges, la récolte de l'arnica annulée pour la deuxième année consécutive. Le manque de ce plant médicinal aura des effets négatifs pour l’industrie pharmaceutiques en France.
Les agriculteurs français sont obligés de payer une contribution additionnelle aux primes d’assurance de leurs contrats d’assurance, pour alimenter le Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA) qui indemnise les pertes causées par la sécheresse.
Les changements climatiques montrent déjà leurs impacts négatifs sur la vie quotidienne des Français et des Européens. Certaines régions au Sud-ouest sont dans une condition encore plus dangereuse. Les méga-feux se multiplient. Les épisodes de sécheresse et de canicule accentuent la sensibilité de la végétation au feu. En 2022, 72 000 hectares d'espaces naturels ont été détruits en France par les flammes.
Selon le ministère français de la Transition écologique, il y a trois grands types de sécheresses :
- La sécheresse météorologique, provoquée par un manque de pluie ;
- La sécheresse agricole, causée par un manque d’eau dans les sols et qui nuit au développement de la végétation ;
- La sécheresse hydrologique, lorsque les lacs, rivières, cours d’eau ou nappes souterraines ont des niveaux anormalement bas.
Le changement climatique a déjà modifié le cycle de l’eau en France et dans le monde entier. La vallée de la Mort aux Etats-Unis a vécu une température de 54 degrés. En Espagne, il est plus de 40 degrés. Les épisodes de sécheresse sont de plus en plus fréquents et débutent plus tôt dans l’année. Cette année, dès février, le Comité d'anticipation et de suivi hydrologique (CASH) s'est réuni pour faire le point sur la situation hydrologique et anticiper le risque de sécheresse en France métropolitaine cet été.
Le gouvernement français a lancé le site VigiEau pour demander aux citoyens de diminuer leur consommation avec des petits gestes dans la maison, l’installation des mousseurs d’eau sur les robinets, l’usage des douchettes économes dans la salle de bain, l’optimisation de l’usage des appareils de lavage, etc. Et pour les Français qui ont des jardins, le gouvernement conseille de limiter des arrosages, de choisir des plantes qui résistent mieux à la sécheresse, d’utiliser les techniques de réserver l’eau de la pluie, ou bénéficier des systèmes d'arrosage goutte à goutte.
Mais il ne s’agit pas seulement des souples conseils, pour limiter la consommation d’eau, des agents de l’office de la biodiversité effectuent régulièrement des contrôles dans certaines communes plus risquées.
Dans un rapport de la mission d’information du Sénat sur la gestion durable de l’eau, il faut engager des moyens financiers plus ambitieux pour faire face à la crise hydrique en France.
Selon Le Figaro, « Au rythme actuel, il faudrait plus de 150 ans pour renouveler les réseaux d’eau des villes de taille moyenne. », indique le rapport, à l’heure où les sécheresses, déjà deux fois plus fréquentes qu’en 1960 au niveau national, vont encore se multiplier. Selon les différents scénarios d’émissions de gaz à effet de serre, elles pourraient même augmenter de 30 % à 50 % d’ici la fin du siècle.
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