29 juil. 2023, 12:46
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Un certain regard des médias francophones sur le Taazieh de Noush Abad (Province d’Ispahan)

Téhéran (IRNA)- Le Taazieh, un aspect toujours fascinant des cérémonies de Muharram pour les francophones. Un rapport de l’AFP, France 24, la Nouvelle République et ICI BEYROUTH sur la cérémonie d’Ashoura à Noosh Abad de Kashan, est une narration parfaite du magnétisme de l’amour de l’imam Hussein dans les cœurs des Iraniens.

Chaque année, la ville de Noosh Abad, dans le centre de l’Iran, est le théâtre d’un spectacle insolite. Ses habitants y enfilent des costumes de guerriers et démons pour célébrer le début de la fête de l’Achoura, la plus importante du monde chiite. Retour sur une tradition séculaire.

Une fois par an, à Noosh Abad, une ville du centre de l’Iran, les hommes enfilent des costumes de guerriers et les enfants se déguisent en démons, pour lancer les célébrations de l’Achoura, la plus importante fête musulmane chiite.

Un certain regard des médias francophones sur le Taazieh de Noush Abad (Province d’Ispahan)

Chaque année, autour du dixième jour du mois musulman de Moharram, les chiites, majoritaires en Iran, célèbrent le deuil de l’Achoura qui marque l’anniversaire du martyre de l’imam Hussein, le troisième imam de l’islam chiite.
A Noosh Abad, les fidèles iraniens défilent dans les rues deux jours avant la fête, lors d’une parade appelée " Caravane ".
Mercredi, les participants ont perpétué la tradition qui anime leur ville depuis plus d’un siècle, en portant des costumes brodés et colorés, rappelant les vêtements arabes portés à l’époque de l’imam Hussein.


Petit-fils du prophète Mohammad, Hussein a été tué en 680 par les troupes du calife omeyyade Yazid lors d’une bataille dans le désert de Kerbala, en Irak.
Certains représentaient des cavaliers, poignards et épées à la taille, tandis que des enfants au visage peint en noir ou en rouge jouaient les petits diables. D’autres étaient vêtus de blanc ou portaient des ailes roses.

Un certain regard des médias francophones sur le Taazieh de Noush Abad (Province d’Ispahan)

Selon la légende, ces petits diables auraient assisté à la bataille de Kerbala et proposé leur aide à Hussein, qui aurait refusé en disant que son destin était de mourir sur le champ de bataille.
Des centaines d’hommes vêtus de noir et de femmes portant le tchador ont assisté au défilé mercredi au milieu de drapeaux noirs et de banderoles faisant l’éloge d’Hussein et de sa famille.

Des figurants ont ensuite reconstitué les événements ayant conduit à l’assassinat de l’imam Hussein, qui rejetait le droit du calife Yazid à régner sur le monde islamique.
Les musulmans chiites du monde entier considèrent la mort d’Hussein comme un symbole de la lutte contre l’injustice.

Un certain regard des médias francophones sur le Taazieh de Noush Abad (Province d’Ispahan)

" Je participe à cet événement depuis dix ans ", a raconté Ali Ebadi, 56 ans, qui jouait le rôle d’un esclave du " Shimr ", l’homme qui a tué Hussein lors du combat à Kerbala.
De nombreuses personnes " croient que des prophètes, des anges et des démons sont venus aider l’imam Hussein ", qui a refusé leur aide en disant que " c’était son destin ", a expliqué Mohammad Mashhadi Nushabadi, 52 ans, qui assistait au défilé.

Ce cérémonial s’inscrit dans le cadre des rituels de Taazieh, ou deuil, dont les racines remontent à la Perse antique, a expliqué M. Nushabadi.
" Les générations apprennent de ces rituels et de ces représentations qui constituent une partie importante de l’histoire islamique ", a estimé Mahdi Moslem, professeur de philosophie islamique à l’université de Kashan.

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