Téhéran (IRNA)- Selon les experts, les drones sont la principale menace sécuritaire pour les JO 2024 de Paris.
Les capacités de la France pour organiser les JO 2024 de Paris sont déjà contestées à cause des questions financières, des défis liés à l’infrastructure, et aussi des problèmes sécuritaires. Les attaques au drone sont parmi les premières inquiétudes des organisateurs de ces compétitions.
« Les drones sont une "menace nouvelle, mais sans doute la principale à appréhender. », affirme Gérald Darmanin, le ministre français de l’Intérieur.
La chasse aux drones malveillants s'avère en outre coûteuse. Les capteurs pour détecter un drone à 2 000 euros coûtent plusieurs dizaines de milliers d'euros, rapporte France info.
Plus de 200 gendarmes tricolores ont été dépêchés au Qatar dans la lutte anti-drones lors de la Coupe du monde 2022. Dans l'Hexagone, c'est l'armée de l'air qui supervise la lutte contre ces appareils, même si les forces de sécurité intérieure y participent activement. Selon le rapport de la mission d'information parlementaire publié mi-2021, la gendarmerie, équipée d'une trentaine de kits antidrones, a en neutralisé 60 jugés malveillants depuis 2017. La police dispose aussi de valises de détection pour participer à la protection d'événements de grande ampleur. Depuis les attaques terroristes de 2015, le Raid a notamment développé une expertise sur le risque d'attentat au moyen de drones piégés.
Du côté des armées, le ministère s'est doté début 2022 d'un nouveau système, Parade, mis au point par un consortium Thales et CS Group, qui vient compléter les anciens outils (Milad, Bassalt et Hologard).
Parmi les autres moyens, figurent des lance-filets, des lasers, de fortes ondes électromagnétiques ou des drones antidrones.
Au cours du mois de juillet 2024, les forces de sécurité en France vont commencer à traverser une période difficile pour prévenir les risques terroristes contre les compétitions sportives les plus importantes du monde.
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