Sayyed Hassan Nasrallah, lors d'un discours télévisé diffusé en direct depuis la capitale libanaise, Beyrouth, jeudi soir, alors qu'il s'adressait à une cérémonie organisée en commémoration du défunt érudit musulman Cheikh Afif al-Nabulsi, a déclaré que « Les politiques interventionnistes des États-Unis sont à l'origine des malheurs régionaux alors que Washington cherche de manière flagrante à se mêler de toutes les affaires. La culture de la soumission aux États-Unis a aggravé le problème.
Le chef du Hezbollah a ensuite dénoncé les sanctions unilatérales imposées par les États-Unis et leurs alliés occidentaux contre la Syrie, soulignant que le gouvernement de Damas n'aurait pas eu besoin d'aide humanitaire étrangère si la loi César, qui cible tout individu et toute entreprise ayant participé directement ou indirectement aux efforts de reconstruction de la Syrie, n'avait pas été adoptée en 2019.
« De plus, les forces d'occupation américaines empêchent le gouvernement syrien d'atteindre les réserves de pétrole brut et de gaz naturel sur la rive orientale de l'Euphrate et pillent de manière agressive les ressources énergétiques de la région », a déclaré Nasrallah.
Ailleurs dans ses remarques, Nasrallah a déclaré que les États-Unis sont directement responsables des souffrances du peuple yéménite et font obstacle à toute initiative visant à établir la stabilité dans la nation arabe en proie au conflit.
Nasrallah a déclaré que les États-Unis ne permettaient pas à l'Irak de payer ses dettes de plusieurs milliards de dollars envers l'Iran concernant les importations de gaz naturel et d'électricité.
« L'ambassade des États-Unis à Beyrouth oblige les autorités libanaises à adopter ou à abandonner certaines politiques. Le gouvernement libanais doit avant tout tenir compte des intérêts nationaux et résister aux pressions américaines », a déclaré le chef du Hezbollah.
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