Téhéran (IRNA)- Malgré la volonté exprimée par l’Elysée, l’Afrique du Sud a rejeté la proposition de la France pour la présence de Macron au sommet des BRICS. Pourtant, 67 pays du monde sont invités à ce sommet, ce qui est une autre humiliation diplomatique pour la France.
Emmanuel Macron avait fait savoir son envie de participer à ce sommet des BRICS, notamment au travers de sa ministre des Affaires étrangères en visite en Afrique du Sud.
Macron avait eu même un entretien téléphonique avec son homologue Cyril Ramaphosa pour demander de participer à la réunion des BRICS en août.
La France a même essayé d’utiliser l’influence de l’Inde pour faciliter la présence de Macron au sommet des BRICS. Mais Vinay Kwatra, le secrétaire indien aux Affaires étrangères, a jeté la balle dans le camp sud-africain : « Nous avons entendu que la France avait exprimé un intérêt pour participer au sommet des BRICS. Cette année, il est organisé par l’Afrique du Sud. La question de savoir quel pays inviter doit être posée à l’Afrique du Sud et non pas à l’Inde. »
La Russie jugeait qu’une telle invitation serait « inappropriée ».
« Nous avons envoyé un signal selon lequel, avec tout le respect que je dois aux prérogatives du pays hôte, l'invitation de certains invités devrait être basée sur le fait que les BRICS sont une association d'États qui, en principe, rejettent les sanctions unilatérales comme méthode de résolution des problèmes de la politique étrangère. », a déclaré jeudi Sergey Ryabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, selon Politico en citant l'agence de presse publique TASS.
"Compte tenu de cela, le caractère inapproprié de l'apparition de représentants du collectif occidental là-bas est tout simplement évident", a ajouté Ryabkov.
Le groupe BRICS des grandes économies émergentes est la réponse des pays du Sud au groupe G7 des pays industrialisés occidentaux.
La proposition du président français se définit dans l’axe suivi par l’Elysée en vue de renforcer le rôle de la France dans le nouvel ordre mondial.
L’Elysée vient d’organiser un sommet à Paris sur la modification de l’ordre financier et des institutions internationales financières du monde.
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