S'exprimant lors d'une conférence de presse conjointe avec la ministre sud-africaine des relations internationales et de la coopération, Naledi Pandor, jeudi à Pretoria, Amirabdollahian a déclaré : « L'Iran est prêt à coopérer pleinement avec l'Afrique du Sud dans divers domaines, y compris le secteur scientifique et technologique, ainsi que la coopération mutuelle dans le domaine de l'énergie ».
Saluant les «négociations importantes et fructueuses» que les délégations des organisations étatiques et des secteurs privés des deux pays ont menées lors de la réunion de la Commission mixte de coopération pendant deux jours, Amirabdollahian a déclaré que les pourparlers ont jeté les bases de nouveaux accords et d'une feuille de route pour une coopération mutuelle.
Il a également noté que les deux pays ont de nombreuses opportunités, dans le cadre du droit international, de relancer et d'élargir leurs relations malgré les sanctions unilatérales et illégales que les États-Unis ont imposées à l'Iran.
Évoquant les développements internationaux et la crise en Ukraine, le ministre iranien des Affaires étrangères a réaffirmé que Téhéran ne soutenait aucune partie belligérante ni la poursuite de la guerre.
«Nous ne considérons pas la guerre comme une solution et pensons que toutes les parties doivent faire pression pour une solution politique (à la crise ukrainienne)», a ajouté Amirabdollahian.
Rejetant les allégations selon lesquelles des drones iraniens auraient été utilisés dans la guerre en Ukraine, le ministre des Affaires étrangères a déclaré que l'Ukraine n'avait produit aucune preuve à l'appui de ces allégations.
Concernant l'accord nucléaire de 2015 et les efforts pour relancer l'accord, Amirabdollahian a déclaré : «L'Iran est toujours la partie avec le plus haut degré d'engagement envers ses engagements JCPOA, à condition que les autres parties aient la volonté nécessaire pour revenir à leurs engagements».
Il a également souligné l'échange de messages indirects entre l'Iran et les États-Unis par le biais d'intermédiaires, réitérant que Téhéran salue toute initiative pour le retour de toutes les parties à leurs engagements JCPOA chaque fois que l'autre partie fait preuve de détermination.
Commentant les projets de l'Iran de rejoindre les BRICS, le ministre des Affaires étrangères a déclaré : « Notre point de vue sur l'adhésion aux BRICS implique le renforcement du multilatéralisme.
La Turquie, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l'Indonésie et de nombreux autres pays qui ont exprimé leur intérêt, avec l'Iran, à rejoindre la coalition BRICS, sont des amis de la République islamique d'Iran.
Pour sa part, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères a déclaré qu'ils avaient eu de bonnes discussions approfondies sur les questions internationales et avaient échangé des points de vue sur divers sujets.
Elle a déclaré que l'Afrique du Sud et l'Iran sont membres du Sud global et ont toujours adopté des politiques de soutien mutuel.
Pandor a également déclaré que son pays et l'Iran encourageaient la paix mondiale et soutenaient le multilatéralisme.
Soulignant la nécessité de revoir la structure du Conseil de sécurité des Nations Unies, elle a fait valoir que le conseil devait inclure davantage de membres permanents.
Interrogée sur les développements au Niger, elle a noté que l'Afrique du Sud et l'Iran sont opposés aux changements constitutionnels et soutiennent que les forces militaires doivent retourner à leurs bases.
Ni l'Afrique du Sud ni Téhéran ne favoriseraient la guerre en Ukraine, a souligné Pandor, exprimant le soutien de son pays aux efforts de paix.
Elle a également déclaré que les membres de l'OTAN ne peuvent pas aider à établir la paix en Ukraine.
Votre commentaire