Mehdi Safari, adjoint aux affaires diplomatiques du ministère iranien des Affaires étrangères, a déclaré vendredi qu'il avait rencontré la chef du NDB, Dilma Vana Rousseff, et l'avait invitée à se rendre prochainement en Iran afin que le pays puisse avoir une part en tant que nouvel État membre dans le banque et utiliser son potentiel pour financer des projets, ajoutant que ce sera une étape positive et utile.
En devenant membre des BRICS, l'Iran accédera aux ressources financières de la Banque de développement des BRICS (NDB) et des arrangements de réserves contingentes (CRA) pour financer le développement d'infrastructures, de projets énergétiques et d'autres secteurs potentiellement prioritaires.
Cela peut contribuer à répondre à une partie des besoins de développement de l’Iran et à stimuler la croissance économique à long terme, même si l’accès aux ressources de ces institutions sous sanctions serait difficile.
L’Iran est un grand producteur de pétrole et de gaz et son adhésion aux BRICS peut renforcer une coopération plus étroite en matière d’initiatives de sécurité énergétique.
Les pays BRICS, notamment la Chine et la Russie, ont des besoins énergétiques importants. Ils peuvent potentiellement coopérer avec l’Iran dans l’exploration, la production et le développement des infrastructures énergétiques. Cette coopération améliorerait le secteur énergétique iranien et fournirait des moyens de diversifier les exportations.
L'adhésion de l'Iran aux BRICS peut faciliter l'échange de connaissances, la réalisation de projets de recherche communs et le transfert de technologies, ce qui pourrait permettre au pays d'accroître ses capacités technologiques et sa compétitivité dans différents secteurs. Cela peut contribuer à la modernisation économique de l’Iran et réduire les écarts technologiques avec d’autres pays.
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