L'inauguration lundi de la phase 11 de South Pars, développée par des experts iraniens, a mis fin à 20 ans d'attente et permis au pays d'économiser 800 millions de dollars en coûts de développement, a déclaré le ministre du Pétrole Javad Owji.
Owji a accompagné le président Ebrahim Raeisi lors d'une visite du site et d'une rencontre face-à-face avec des ouvriers et des techniciens à bord d'une immense plate-forme offshore, dont l'installation a été saluée comme un exploit national.
Le président Raïssi a qualifié la mise en œuvre du projet d'« opération techniquement complexe et unique », affirmant que son ouverture garantira une partie importante des droits de la nation sur les domaines communs.
La phase 11 est la section frontalière la plus éloignée du South Pars que l’Iran partage avec le Qatar, et chaque jour perdu coûte au pays une perte de revenus.
La phase démarrera la production à 15 millions de mètres cubes par jour et atteindra une capacité ultime de 56 millions de mètres cubes de gaz plus un million de tonnes d'éthane, en plus d'un million de tonnes de GPL par an, ce qui générera un revenu annuel de 5 milliards de dollars, a déclaré Mohsen Khojasteh-Mehr, directeur général de la Compagnie pétrolière nationale iranienne (NIOC).
Pour atteindre cette capacité, 24 puits seront creusés au total. "Jusqu'à présent, quatre puits ont été mis en service et les autres seront progressivement mis en service", a déclaré Khojasteh-Mehr.
"Le développement de la phase 11 de Pars Sud est l'un des projets les plus stratégiques et les plus importants de la Compagnie pétrolière nationale iranienne, qui s'est concrétisé sous la treizième administration après 20 ans de retard", a-t-il ajouté.
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