Au-delà du symbole, l’image, sans nul doute, restera. Lorsque plusieurs dizaines de pompiers en uniforme ont déposé leurs casques devant les urgences de Carhaix, la foule présente a applaudi à tout rompre, rapporte Le Télégramme.
Le maire de Carhaix lui-même, Christian Troadec, n’en revenait pas, que des pompiers aient ainsi « bravé les interdits. Imaginez la stupéfaction à Paris ! », a-t-il lancé, dans un discours d’une grande force, le regard noir des jours sombres. Trois pompiers se sont même avancés sur l’estrade pour dénoncer la fermeture partielle des urgences à Carhaix.
Commencée cet été, cette « régulation des urgences », selon les termes soigneusement choisis par l’ARS (l'Agence régionale de la Santé) et la direction du CHRU, devait se poursuivre jusqu’à nouvel ordre, chaque nuit, entre 18 h 30 et 8 h 30.
Selon les experts, cette décision de l’Etat est en rapport avec la volonté du régime Macronie pour faire basculer le système de la santé vers le secteur privé.
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