Selon les photos qui circulent sur les réseaux sociaux, le régime français a imposé des policiers en vue de vérifier le code vestimentaire des écoliers et des lycéens pour appliquer la loi de l’interdiction de l’abaya dans les établissements scolaires.
Pourtant, certaines jeunes filles avaient tenté de braver l'interdit, selon Europe 1. Ce fut notamment le cas au lycée La Martinière, dans le quartier de La Duchère à Lyon où 12 élèves, sur les 500 accueillis, se sont présentées en abaya. Les jeunes filles ont pu entrer dans l'établissement, mais ont été très vite redirigées dans une salle à part pour rencontrer deux référents laïcité ainsi que le proviseur.
Trois d'entre elles ont rapidement accepté de se changer et ont donc pu rejoindre leurs camarades en cours. Quant aux neuf autres, elles ont été contraintes de rester dans cette salle en marge, ce que n'a pas apprécié Yousra, 20 ans. "J'ai l'impression d'être traité comme un animal. Je ne comprends pas trop leur raisonnement", dit-elle.
« Ce n’est pas une abaya. C'est une robe assez épaisse, longue, à manche plus ou moins courte avec un kimono. Ce n'est pas du tout une abaya. Une abaya, c'est serré au niveau du poignet et ça recouvre tout", assure cette fille musulmane française en colère contre l’injustice imposée par l’apartheid religieux du régime Macronie.
« Près de 300 élèves se sont présentées en abaya lundi dans leur établissement scolaire en dépit de son interdiction », a annoncé ce mardi le ministre de l'Education nationale Gabriel Attal, précisant que « 67 d'entre elles avaient refusé de la retirer ».
Des chiffres qui devraient être revus à la hausse compte tenu du fait que, dans la plupart des lycées, seuls les élèves de seconde ont effectué leur rentrée lundi. Les classes de première et terminale font, elles, leur retour ce mardi dans les établissements scolaires.
Le régime Macronie a également remis une lettre à destination des familles de ces élèves pour leur rappeler les règles de la laïcité.
Votre commentaire