« En réponse au retrait illégal des États-Unis et à la réimposition de sanctions cruelles (et l’échec de la partie européenne d’honorer ses engagements liés au PGAC, vis-à-vis de l’Iran sous pression américaine), la République islamique d'Iran a pris des mesures compensatoires conformément à ses droits en vertu des articles 26 et 36 du JCPOA, et ces mesures sont pleinement conformes aux procédures prévues par le pacte multilatéral sur le nucléaire iranien de 2015.
La décision de l'Union européenne et de trois pays européens de ne pas remplir leurs obligations en guise de réponse aux actions nucléaires (compensatoires) de l'Iran est totalement dénuée de logique juridique, car l'Iran a donné aux parties européennes une année entière pour compenser l'action illégale des États-Unis qui se sont retriés (en 2018 sous Donald Trump) de l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA). Et à l’issue de cet ultimatum, la RII a progressivement entamé ses démarches compensatoires afin de donner encore la chance de compensation aux parties européennes et de maintenir ouverte la fenêtre de la diplomatie. Il n'est point acceptable que l'Union européenne et sa troïka passe leur décision illégale pour une réaction aux actions tout à fait légales de l'Iran prises en guise de réponse au retrait unilatéral des États-Unis et à l'inaction de l'UE et des trois pays européens. Les mesures décidées par l'Iran sont tout à fait légales d'un point de vue juridique, et les Européens eux-mêmes l'ont reconnu.
Certes, les actions des parties européennes auront des effets négatifs sur les efforts visant à gérer les tensions et à créer un environnement propice à une plus grande coopération entre les parties du JCPOA.
Pour la RII ce ne sont pas les mots mais les actes des pays qui comptent. Cette action des partis européens est donc incompatible avec leur prétention de tenter de favoriser le terrain nécessaire pour relancer le JCPOA (en agonie).
Il ne fait aucun doute que la République islamique d’Iran réagira de manière appropriée et dans le cadre de ses propres droits à cet acte illégal et provocateur qui constitue une violation flagrante des obligations de l’Union européenne, de la France, de l’Allemagne et de l’Angleterre liées au JCPOA et à la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Nous mettons en garde les parties européennes contre la mise en œuvre et l'adoption de mesures génératrices de tensions qui compliqueront certainement la gestion des relations entre nous et qui auront un effet négatif sur le processus de coopération, y compris dans les négociations pour la levée des sanctions », peut-on lire dans la déclaration de la RII en réponse au nouveau geste anti-iranien européen.
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