Cette recherche indique que les anciens habitants de l'est du Mazandaran entretenaient des relations avec les régions de l'est et du nord-est de l'Iran, en plus des régions méridionales de l'Asie centrale.
Le chef du département d'archéologie, Hossein Ramezanpour, a déclaré : « Alors que le deuxième chapitre de l'enquête sur les couches de la grotte de Shopari touchait à sa fin, nous avons découvert quatre mètres de dépôts anciens à l'intérieur de la grotte dans la province de Mazandran. Nous estimons que ces pièces remontent à 100 000 ans.
"Ces vestiges comprennent des objets artisanaux en pierre et des fossiles d'animaux chassés par les hommes de la période paléolithique", a-t-il ajouté.
Selon Ramezanpour, situé dans l'est de la province du Mazandaran, ce patrimoine historique est connu comme l'une des plus grandes grottes du Mazandaran, découverte initialement en 2020. En raison de l'importance de ce site, avec un permis de l'Institut de recherche sur le patrimoine culturel et le tourisme, l’identification de la zone a eu lieu immédiatement en 2021 et elle a été inscrite sur la Liste du patrimoine culturel du pays, sous le numéro 33696.
Avec l'autorisation de l'Institut de recherche sur le patrimoine culturel, les couches des grottes ont été étudiées par le Département du patrimoine culturel, du tourisme et de l'artisanat de Mazandaran en 2022 et 2023.
Ce chef du département d'archéologie a déclaré : « Certains de ces vestiges comprennent des poteries à motifs comme des matériaux en pierre de Chakmakhmaq. De plus, des traces de boucherie avec des outils en pierre ont été retrouvées sur des fossiles d'animaux à l'intérieur de la grotte. »
Les restes vieux de 7 000 ans découverts dans cette grotte prouvent le lien entre le sud-est du Mazandaran et les régions de l'est et du nord-est de l'Iran et la partie sud de l'Asie centrale », a-t-il ajouté, soulignant certains animaux de la période glaciaire tels que les chevaux et les énormes ours trouvés dans les fouilles.
Il a déclaré que les résultats de l'enquête sur les couches prouvent que la race humaine a duré longtemps pendant la période glaciaire et qu'il existe des signes de tolérance élevée dans le sud-est de la mer Caspienne en cas de mauvais temps.
La question cruciale est de savoir si les Néandertaliens vivaient dans cette région à l'époque paléolithique.
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