PDG d'IRNA : Aujourd'hui, la diffusion de désinformations est devenue un pilier important de la guerre contre Gaza

Istanbul (IRNA) - Ali Naderi, PDG de l'IRNA et chef de l'Organisation des agences de presse de l'Asie et du Pacifique (OANA), a déclaré lundi, lors de la cérémonie d'ouverture de la réunion de cette organisation à Istanbul : « Les dirigeants de certains pays comptent sur la propagation de désinformations sur la guerre à Gaza comme un outil puissant. »

A Istanbul et devant le groupe de dirigeants et hauts fonctionnaires des agences de presse d'Asie et du Pacifique (OANA), le PDG d'IRNA a évoqué les mécanismes médiatiques utilisés dans la propagandes sioniste et déclaré : « Des désinformations telles que « 40 enfants ont été décapités en Israël », « l'attaque contre un concert de musique dans les territoires occupés » et la « tentative d'innocenter le régime sioniste dans sa terrible attaque contre un hôpital à Gaza », comme exemples de mensonges dans la guerre de Gaza. Il a mentionné que cela affectait une partie importante des reportages sur la guerre de Gaza et empêchait la couverture des faits de cette guerre barbare. »

« Les fausses nouvelles sur Gaza ont parfois même provoqué la réaction des dirigeants de certains pays, et bien sûr certains d'entre eux ont été contraints de corriger leurs commentaires erronés. », a ajouté le chef de l’Agence de presse de la République islamique d’Iran.

Faisant référence au double rôle de la technologie, Le Dr. Naderi a déclaré : « La technologie dans le monde moderne nous a aidé à transférer rapidement des informations à de nombreux publics, et aujourd'hui, une agence de presse, au-delà des médias classiques, peut diffuser des informations via les réseaux sociaux et des plateformes numériques modernes. Mais c’est le verre à moitié plein. L’autre moitié est que les fausses nouvelles aussi se propagent tout rapidement et facilement au travers de ces plateformes. »

Naderi qui préside également l'OANA depuis octobre 2022, a demandé aux membres de ce syndicat de coopérer entre eux pour lutter contre la propagation des désinformations et a souligné que les bénéfices de cette coopération reviendront en fin de compte aux nations.

Faisant référence à la tenue de la réunion de l'OANA à Istanbul, il a déclaré : « Lors de cette réunion, nous voulons examiner et souligner le rôle des agences de presse dans la lutte contre les fausses nouvelles. Nous souhaitons également évaluer les méthodes de coopération entre agences de presse à cet effet. »

Naderi a mentionné les épidémies, les catastrophes naturelles, l'immigration, les crises économiques internationales et le développement régional comme exemples de coopération entre les agences de presse pour lutter contre les fausses nouvelles et a déclaré : « Une autre coopération est lorsqu'un groupe de médias essaie de publier de manière sélective des informations négatives ou de les mettre en évidence une image déformée d'un pays. Dans ces cas également, les agences de presse peuvent coopérer pour fournir une image précise et complète à leur public et lutter contre les mensonges. »

Le chef de l'OANA a appelé la tenue de réunions techniques et exécutives afin de planifier et de surveiller les performances actuelles de cette organisation comme l'un des objectifs du Sommet d'Istanbul.

Fahrettin Altun, directeur de la communication de présidence turque et Serdar Karagöz, directeur général de l'agence turque Anadolu, sont également intervenus lors de ce sommet.

« OANA » est l'abréviation de l'Organisation des agences de presse de l'Asie-Pacifique, créée le 22 décembre 1961 dans le but de faciliter l'échange des informations entre les pays de cette région avec le soutien de l'UNESCO.

Actuellement, 44 agences de presse de 35 pays de la région Asie et Pacifique sont membres de l'OANA.

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