Guterres a fait ces remarques lors d'une session du Conseil de sécurité mardi, affirmant qu'à un « moment crucial comme celui-ci », il était vital d'être clair sur le fait que la guerre a des règles, à commencer par le principe fondamental du respect et de la protection des civils.
«Je suis profondément préoccupé par les violations flagrantes du droit humanitaire international dont nous sommes témoins à Gaza. Soyons clairs : aucune partie à un conflit armé n'est au-dessus du droit humanitaire international», a-t-il déclaré devant le Conseil de 15 membres, sans nommer explicitement Israël.
António Guterres s’est en outre félicité du passage de trois convois humanitaires jusqu’à présent par le poste frontière de Rafah, à la frontière sud de Gaza avec l’Égypte, mais l’a décrit comme « une goutte d’aide dans un océan de besoin ».
Il a en outre averti que les réserves de carburant de l'ONU à Gaza s'épuiseraient dans quelques jours, ce qui constituerait un nouveau désastre.
«Pour atténuer les souffrances épiques, rendre l'acheminement de l'aide plus facile et plus sûr, et faciliter la libération des otages, je réitère mon appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat», a déclaré le chef de l'ONU.
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