25 oct. 2023, 09:35
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La réunion du Conseil de sécurité sur la crise en Palestine occupée

Téhéran (IRNA)- Le Conseil de sécurité des Nations Unies a tenu une réunion en présence des ministres des Affaires étrangères des pays membres.

Le Conseil de sécurité a tenu une réunion afin d’aborder la crise de l’attaque du régime sioniste contre la bande de Gaza.

Au cours de la réunion, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, a informé le Conseil de sécurité de la situation au Moyen-Orient :

« Les frappes aériennes israéliennes dans la bande de Gaza se sont poursuivies jusqu'à présent, avec quelque 5 000 sites ciblés, selon l'armée israélienne. Le 8 octobre, le ministre israélien de la Défense a annoncé un siège complet de Gaza, bloquant toute entrée de biens, notamment d'électricité, d'eau, de nourriture, de carburant et d'équipement médical.

Les frappes aériennes ont été dévastatrices et ont fait un nombre impressionnant de victimes palestiniennes, dont un grand nombre de civils. Jusqu'à présent, le ministère de la Santé de Gaza a fait état de plus de 5 000 Palestiniens tués, dont plus de 1 100 femmes, 2 000 enfants ainsi que des journalistes, du personnel médical et des premiers intervenants, et plus de 15 000 blessés. Les autorités estiment que des centaines d'autres personnes sont mortes ou blessées sous les décombres alors que les efforts de secours languissent en raison des frappes aériennes continues. Plus d'un million de Palestiniens ont été déplacés.

L’ampleur des destructions physiques a laissé des quartiers entiers en ruines et des infrastructures essentielles ont été détruites ou endommagées. Des écoles, notamment des écoles de l'UNRWA, et des hôpitaux – dont beaucoup hébergent des Palestiniens déplacés – ont été touchés. Les niveaux de déplacement sont sans précédent. »

La position de la représentante de la fédération suisse lors de cette réunion :

La protection des civils, dans le plein respect du droit humanitaire international

Accès humanitaire rapide, sûr et sans entrave

Désescalade et prévention des retombées régionales

Le représentant de Gabon au Conseil de sécurité a déclaré lors de cette réunion :

« Le Gabon, mon pays, condamne la violence contre les infrastructures de nature civile en rappelant que les unités sanitaires et leurs personnels doivent être respectés et protégés en toutes circonstances, conformément au droit international humanitaire. C’est le lieu de rendre un vibrant hommage aux travailleuses et aux travailleurs humanitaires qui exercent leurs activités avec dévouement dans des conditions souvent hostiles, au péril de leur vie. »

Lors de la réunion d’urgence suite au bombardement de l’hôpital al-Ahli de Gaza, le Gabon avait déjà publié un communiqué très critique contre le régime terroriste de Tel Aviv.

La représentante du Ghana lors de cette réunion a annoncé la position d’Accra sur les crimes du régime sioniste : « Nous sommes préoccupés par la destruction des infrastructures publiques et des propriétés privées, non seulement à Gaza, mais aussi en Cisjordanie, en Syrie et au Liban. Selon l'ONU, les bombardements incessants ont directement touché les installations de l'UNRWA (écoles, hôpitaux, lieux de culte et abris) et déplacé environ 1,1 million de civils, dont environ 13 000 membres du personnel de l'UNRWA et d'autres agences humanitaires. »

Quant à la France, membre permanant du Conseil de Sécurité, la ministre française aux Affaires étrangères, Catherine Colonna a déclaré lors de cette réunion : « Nous devons garantir un accès humanitaire sûr, rapide et sans entrave, mais aussi durable, à la Bande de Gaza […] Chaque civil compte, chaque minute compte. »

Le discours de la ministre française des Affaires étrangères et l’ensemble des pays de l’UE au cours de la réunion du Conseil de Sécurité sur le Proche-Orient, se partage sur deux axes principaux :

Un axe influé par le lobby sioniste concernant la Condamnation de ce que Colonna appelle le terrorisme, et encore la réaffirmation du faux droit d'Israël à se défendre.

Le deuxième axe évoque le nécessaire respect du droit humanitaire, protection des civils, rappel de l'exigence de savoir retrouver un chemin de paix.

« Ce Conseil doit pouvoir exercer pleinement sa responsabilité. Il est plus que temps … qu'il appelle au respect du droit international humanitaire et qu'il demande la délivrance de l'aide aux civils de Gaza. », a souligné Colonna.

« Nous avons le devoir impérieux de retracer un chemin de paix [...] La seule solution viable est une solution à deux Etats. C’est ce que la France a toujours défendu et ce qu’elle continuera de défendre. », a ajouté la cheffe de la diplomatie française au Conseil de sécurité, tout en reprenant la politique française face à la crise en Palestine occupée fondée sur la solution à deux Etats, qui semble désormais expiré après les crimes commis par Israël à Gaza et en Cisjordanie.

En marge de cette réunion, la cheffe de la diplomatie française a tenu une série de rencontres avec ses homologues de divers pays.

Pourtant le président Macron, actuellement en visite dans les territoires occupés, suit la même initiative condamnée à l’échec en rencontrant les dirigeants israéliens et les autorités de Ramallah.

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