28 oct. 2023, 11:42
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Israël utilise les bombes au phosphore blanc contre les civils à Gaza

Téhéran (IRNA) – Le régime sioniste utilise, à Gaza, les bombes au phosphore blanc dont l’utilisation contre les populations civiles est strictement prohibée par les traités internationaux.


Ces bombes incendiaires causent notamment d’atroces brûlures. Le régime sioniste utilise ces bombes comme une arme incendiaire en ciblant des civiles.

Le phosphore blanc est une substance qui s’enflamme quand elle est exposée à l’oxygène. La réaction chimique crée alors une chaleur d’environ 815 °C, de la lumière ainsi qu’une épaisse fumée blanche. Dans les années 1830, le phosphore a servi au développement de l’industrie des allumettes, avant son interdiction en 1910 en raison de sa toxicité.

« Les armes incendiaires figurent parmi les armes les plus cruelles utilisées dans les conflits armés dans le monde aujourd’hui », souligne, de son côté, Human Rights Watch (HRW).

 Cette ONG internationale explique que « le phosphore blanc peut causer des blessures horribles, peu importe la façon dont il est utilisé ». Il est « hautement soluble dans les graisses et donc dans la chair humaine », écrit HRW. Lorsque le phosphore blanc entre en contact avec la peau, il provoque de graves brûlures thermiques et chimiques, souvent jusqu’à l’os. « Des brûlures sur seulement 10 % du corps sont souvent mortelles », précise HRW.

Le protocole III de la CCAC (Convention sur certaines armes classiques) « interdit en toutes circonstances » l’usage d’armes incendiaires contre les civils ou les biens de caractère civil (tous les biens qui ne sont pas des objectifs militaires). En outre, « un objectif militaire situé à l’intérieur d’une concentration de civils » ne peut pas être attaqué au moyen d’armes incendiaires.
Selon ce traité international, l’emploi d’armes incendiaires air-sol contre des concentrations de civils est interdit.
L’article 8 du statut de Rome de la Cour pénale internationale, entré en vigueur en 2002, donne la définition la plus récente de ce qui constitue un crime de guerre. « La destruction (…) de biens, non justifiées par des nécessités militaires », et le fait de « diriger intentionnellement des attaques contre la population civile ou des biens de caractère civil » sont ainsi prohibés. S’ils sont avérés, les manquements au protocole III de la CCAC peuvent donc constituer des crimes de guerre.

Bien que le régime sioniste ait toujours refusé de signer ces conventions internationales, cela ne diminue reine de la responsabilité de cette entité terroriste dans ces crimes contre l’humanité. 

Israël a été déjà accusé de « crimes de guerre » par Amnesty International après l’utilisation de bombes au phosphore blanc à Gaza durant l’hiver 2008-2009. L’armée israélienne avait reconnu avoir utilisé ce type d’armes lors de la seconde guerre du Liban durant l’été 2006.
Avec Le Monde

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