28 oct. 2023, 12:41
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Analyse d’Amir-Abdollahian sur les conséquences de la résolution anti-Israël de l’ONU

Téhéran (IRNA)- Au micro de la correspondante de l’IRNA à New York, le ministre iranien des Affaires étrangères a analysé les résultats de l’adoption de la résolution des Nations Unies contre le régime sioniste.

L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté un projet de résolution des pays arabes appelant à une trêve humanitaire immédiat pour mettre fin aux attaques à Gaza.

Ce projet de résolution anti-Israël a reçu 120 voix pour, 14 contre et 45 abstentions.

Aucun pays africain n’a voté en faveur du régime sioniste lors de cette réunion de l’Assemblée générale de l’ONU.

La France et la Belgique ont voté contre le régime de Tel Aviv lors de cette réunion.

Alors que les inquiétudes suscitées par l'escalade de la guerre se sont accrues, l'Assemblée générale des Nations Unies, dans sa résolution, a souligné « l'importance de prévenir une plus grande instabilité et une escalade de la violence dans la région ».

Cette tribune demande également "à toutes les parties de faire preuve d'un maximum de retenue et à tous ceux qui ont une influence sur les parties d'œuvrer pour atteindre cet objectif".

L'Assemblée générale a également déclaré qu'elle « rejette résolument toute tentative de transfert forcé de civils palestiniens ».

S’exprimant lors d’une interview accordée aux journalistes de l’IRNA et de l’IRIB (radiotélévision iranienne), le ministre iranien des Affaires étrangères a expliqué les résultats de cette résolution anti-Israël.

Le message important de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies pour le peuple palestinien

« Le message le plus important de la résolution de l'Assemblée générale des Nations Unies est de soutenir le peuple palestinien opprimé et résistant et de se concentrer sur un cessez-le-feu humanitaire et une aide humanitaire. », souligne le ministre iranien des Affaires étrangères.

Le plus haut diplomate de la République islamique d'Iran a ajouté : « Dans ce contexte, outre les discours prononcés par les chefs de délégation et les ambassadeurs des pays aux Nations Unies, le groupe des pays arabes et islamiques a convenu d'avoir une résolution en l'Assemblée générale des Nations Unies. »

Le ministre iranien des Affaires étrangères a poursuivi : « Alors que nous nous rapprochions de l'approbation de cette résolution, l'un des pays occidentaux avait proposé d'inclure le mouvement de libération en Palestine (Hamas) en tant que groupe et mouvement terroriste dans la résolution. Mais compte tenu des nombreux efforts de nos collègues à New York et des consultations qui ont eu lieu avec différents pays, finalement, lors du vote qui a eu lieu, la proposition de ce pays n'a pas reçu le soutien nécessaire et, par conséquent, la résolution proposée par la Jordanie a été approuvée avec 120 voix positives, ce qui transmet un message très important selon lequel le Hamas est un mouvement de libération et qu'il a agi dans le cadre de la lutte contre l'occupation. »

Amir-Abdollahian évoque un amendement proposé par le Canada qui a été rejeté lors d'un vote précédant celui sur le texte de la résolution car il n'a pas obtenu la majorité des deux tiers (88 votes pour, 55 contre et 23 abstentions).

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