Le ministère palestinien de la Santé a annoncé dimanche que le taux d'occupation des hôpitaux de Gaza a atteint plus de 150 pour cent, à la lumière de la guerre lancée par Israël contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre, rapporte Anadolu.
S’exprimant sur la situation urgente à Gaza, le ministre palestinien de la Santé, le Dr Mai Al-Kaila a déclaré : « Le taux d'occupation des hôpitaux de Gaza atteint plus de 150 pour cent, tandis que le nombre de patients dans le complexe médical d'Al-Shifa a atteint 5 000 patients, et il est prévu pour recevoir seulement 700 patients. »
Le ministre de la Santé a expliqué les derniers développements de la situation sanitaire à Gaza, indiquant que la situation sanitaire à Gaza est catastrophique et que de nombreux hôpitaux ont en fait cessé de fonctionner en raison des bombardements, ou à cause du manque de carburant.
Le ministre de la Santé a demandé à la communauté internationale de « travailler pour mettre fin à l'agression et apporter du matériel médical et des médicaments pour soigner les malades et les blessés, afin d'éviter une catastrophe humanitaire plus grande que celle à laquelle Gaza est confrontée ces jours-ci. »
Al-Kaila a souligné que "les Palestiniens ne permettront pas que la Nakba ou l'expérience des réfugiés se reproduisent", ajoutant que "les habitants de Gaza resteront accrochés à leur terre et ne la quitteront pas, comme ce qui s'est passé en 1948 et 1967". "
Il met en garde contre "les menaces continues d'évacuation des hôpitaux de la bande de Gaza du fait de l'occupation israélienne, la plus récente étant l'hôpital du Croissant-Rouge de Jérusalem".
Le ministre de la Santé a appelé « la communauté internationale à intervenir et à briser son silence pour protéger les hôpitaux et les équipes médicales de la bande de Gaza, qui ont été soumis aux bombardements, aux massacres et à la destruction. »
Al-Kaila a ajouté : « Le silence mondial persistant est un feu vert pour qu'Israël mette à exécution ses menaces d'évacuer l'hôpital Al-Quds, et les bombardements imminents que cela pourrait entraîner. »
Elle a poursuivi : « Les hôpitaux ne peuvent pas être évacués, car ils sont pleins de malades et de blessés, en plus des milliers de personnes déplacées qui ont trouvé refuge dans les cours des hôpitaux. »
Votre commentaire