Après la rencontre entre le ministre iranien des Affaires étrangères et l’émir du Qatar, mardi à Doha, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé que les deux pays faisaient pression pour un cessez-le-feu et l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza.
« Les deux pays ont à leur ordre du jour l’instauration d’un cessez-le-feu. Nous voulons mettre fin aux attaques criminelles du régime israélien afin de pouvoir fournir une aide humanitaire [à Gaza] », a déclaré Nasser Kanaani aux journalistes.
« Les deux pays conviennent que la situation actuelle n’est pas acceptable. Il existe également un consensus sur le fait que l’expansion du conflit pourrait potentiellement affecter tous les pays de la région », a-t-il ajouté.
Kanani a également critiqué les États-Unis pour avoir fait obstruction à un cessez-le-feu, affirmant que Washington constituait le plus grand obstacle au rétablissement du calme.
Il a souligné que, le 25 octobre, les États-Unis avaient opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui aurait appelé à des « pauses humanitaires » pour fournir une aide vitale à des millions de personnes à Gaza.
Le diplomate a également exhorté les pays islamiques à contribuer à mettre fin à l'immense douleur et souffrance des Palestiniens.
«On s'attend à ce que les pays islamiques qui ont des liens toxiques avec le régime israélien rompent leurs relations dans les plus brefs délais et utilisent également d'autres mesures largement accessibles pour faire pression sur les sionistes».
Kanani a déclaré que le peuple palestinien attend à juste titre que les nations musulmanes lui donnent un coup de main et que les États islamiques doivent tirer parti de leurs capacités nationales et internationales pour être à la hauteur de ces attentes.
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