Dans une lettre adressée au Président du Conseil de sécurité des Nations Unies et à António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, l’ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès des Nations Unies, Amir Saïd Iravani a écrit comme le suivant :
« J'écris cette lettre pour condamner fermement et rejeter résolument les récents propos haineux, les déclarations racistes et les allégations sans fondement du représentant du régime israélien contre l’Iran lors de la réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies le 30 octobre 2023 concernant « La situation au Moyen-Orient, y compris la question de la Palestine ».
« Compte tenu du format de la réunion, qui a empêché la délégation iranienne de participer et de répondre aux accusations infondées contre l’Iran, je voudrais informer ainsi les membres du conseil de sécurité des Nations Unies :
1. Le représentant du régime israélien a une fois de plus abusé du Conseil de sécurité pour propager l’iranophobie et a lancé des accusations sans fondement contre l’Iran. Il a ensuite eu recours au mensonge, en fournissant de fausses informations et des propos haineux et provocateurs. Ce comportement haineux est un exemple clair d’incitation à la haine et doit être clairement condamné.
2. Ce comportement provocateur et irresponsable s'inscrit parfaitement dans la longue histoire du régime israélien d'utiliser la tromperie et le mensonge comme outil. Pas plus tard que la semaine dernière, après la déclaration du Secrétaire général des Nations Unies au Conseil de sécurité, dans laquelle il a déclaré à juste titre que les actions du Hamas ne se sont pas produites en vase clos, le représentant du régime israélien a porté atteinte à la dignité du Secrétaire général et a tenu des propos haineux et a même exigé sa démission, qui est le plus haut fonctionnaire des Nations Unies.
3. Les responsables du régime sioniste ignorent ouvertement les Nations Unies et déclarent sans aucune crainte leur non-respect des résolutions des Nations Unies. Ils utilisent de manière opportuniste la plateforme des Nations Unies pour semer la haine, diffuser des informations erronées et détourner l’attention de la communauté internationale des graves crimes commis contre le peuple palestinien. De telles actions sont menées par le soutien direct des États-Unis.
4. Pendant plus de sept décennies, Israël, régime d’apartheid occupant, a continué de violer de manière flagrante les principes et normes fondamentaux du droit international, en particulier le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme à l’égard du peuple palestinien. Ces violations incluent le massacre brutal, le déplacement et le transfert forcés de civils, le ciblage délibéré de civils, en particulier de femmes et d’enfants, ainsi que d’infrastructures civiles et critiques, et le recours à la famine comme méthode de guerre contre le peuple palestinien à Gaza. Toutes ces actions criminelles comprennent les plus grands crimes internationaux et leur documentation est disponible de manière détaillée auprès des institutions internationales compétentes.
5. La République islamique d'Iran demande à la communauté internationale, en particulier au Conseil de sécurité de l'ONU, d'assumer ses responsabilités et de prendre des mesures décisives visant à contraindre le régime israélien à mettre fin à son occupation, à cesser ses actions agressives et à respecter ses obligations internationales en vertu du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'homme.
6. Je tiens à profiter de cette occasion pour rejeter catégoriquement les accusations infondées portées contre l’Iran dans les lettres datées des 24 août, 8 octobre et 11 octobre 2023, du représentant du régime israélien au Secrétaire général et Président du Conseil de sécurité des Nations Unies. Il est évident que le régime israélien tente de justifier et de dissimuler ses actes criminels et ses crimes contre le peuple palestinien par ces accusations sans fondement, ainsi que par la violation constante des résolutions 1559 et 1701 du Conseil de sécurité.
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