« Apartheid et occupation » : le ministre iranien des Affaires étrangères examine la déclaration Balfour

Téhéran (IRNA)- Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein AmirAbdollahian, a passé en revue les « conséquences désastreuses » de la Déclaration Balfour à l’occasion de son 160e anniversaire.

Dans un article publié dans le journal « Iran » basé à Téhéran, AmirAbdollahian a déclaré que l'occupation de la Palestine et la formation du faux régime sioniste d'apartheid font partie des conséquences de cette sinistre déclaration.

Voici la traduction du texte intégral de l’article :

Le 2 novembre marque le 160e anniversaire de la déclaration inquiétante et honteuse du ministre britannique des Affaires étrangères de l’époque, Arthur James Balfour. Il s'agissait d'un bref bloc de texte qui a eu des conséquences désastreuses telles que l'occupation de la Palestine et la formation du faux régime sioniste d'apartheid, le massacre des Palestiniens, le génocide des femmes et des enfants, l'expulsion des habitants autochtones de Palestine de leurs terres ancestrales et l'expropriation de leurs terres.

Cette abominable déclaration a provoqué la formation d’une tumeur cancéreuse et illégitime dans la région de l’Asie occidentale, dont les conséquences affectent encore les peuples de la région et de la Palestine après près de quatre-vingts ans.

Les sionistes, avec l’aide de leurs parrains anglo-saxons et en s’appuyant sur la simulation de l’histoire et le jeu des victimes, ont provoqué une crise dans la région de l’Asie occidentale.

Maintenant que la prise de conscience et la résistance du peuple palestinien ont révélé au monde jusqu'où vont les sionistes dans leur cruauté et leur génocide, c'est une bonne occasion de revenir sur la Journée de la Nakba de 1917, c’est le jour où la Déclaration Balfour a été publiée, pour en savoir plus sur les facettes de la Nakba de 1948 qui a suivi.

La Déclaration Balfour exprime la sympathie et l’accord du gouvernement britannique avec les souhaits et les aspirations du sionisme international d’établir le soi-disant foyer national des sionistes en Palestine.

Cette déclaration, publiée en 1917 en pleine Première Guerre mondiale, a été faite environ 21 ans avant le début de la Seconde Guerre mondiale et la revendication ultérieure d'un génocide juif par les nazis.

Apparemment, les Britanniques et leurs camarades sionistes savaient très bien ce qui allait se passer au cours des deux prochaines décennies !

L’existence du régime sioniste en Terre Sainte repose sur deux histoires historiques déformées et fabriquées de toutes pièces.

Le premier conte prétend que la terre a été promise au peuple juif (lire les sionistes) dans son livre saint. Le deuxième récit est fondé sur l’allégation du génocide des Juifs par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les deux récits, en particulier le deuxième, constituent la base de la migration massive d'une partie du peuple juif vers la Palestine et leur excuse pour l'occupation et la démolition de la Terre Sainte, qui se poursuivent encore aujourd'hui.

Il est intéressant et encore plus triste que trois ans après la publication de la Déclaration Balfour, le 2 novembre 1917, sur la base des accords conclus par les conquérants de la Première Guerre mondiale, la direction de la Terre Sainte de Palestine fut confiée à la Grande-Bretagne ; Ensuite, le terrain a été préparé pour que le ministre britannique des Affaires étrangères, Arthur Balfour, mette en œuvre ses promesses envers les sionistes.

Il semble simpliste de croire que de tels événements historiques n’étaient qu’une simple coïncidence.

Pendant des milliers d'années, les habitants de la terre de Palestine ont été des gens de culture, d'industrie, d'agriculture et bien sûr de religion, mais la Grande-Bretagne a accordé le territoire aux sionistes sur la base de la Déclaration Balfour !

Au cours de l’existence illégitime du régime d’occupation de l’apartheid et du meurtre d’enfants, les gouvernements occidentaux ont toujours tenté de déformer les réalités et de propager la désinformation sur qui est l’opprimé et qui est l’oppresseur.

Le régime sioniste a toujours commis des crimes en toute impunité, et chaque fois que des gens réclamaient justice pour les Palestiniens, les sionistes les qualifiaient d’antisémites.

Récemment, après l’opération Al-Aqsa Storm, les partisans et les partisans du régime sioniste ont une fois de plus eu recours à une rhétorique grandiloquente pour déformer les faits sur le terrain et encourager le faux régime à poursuivre ses crimes.

Ce qui relevait auparavant de la responsabilité du Royaume-Uni a été transféré à ce pays après la fin de la Seconde Guerre mondiale et la montée de l'Amérique dans le système international.

Le soutien inconditionnel des États-Unis et du Royaume-Uni au régime sioniste est la principale raison de l'échec du Conseil de sécurité des Nations Unies à concrétiser les droits des Palestiniens et du veto sur 45 résolutions de ce conseil, la dernière s'est produite récemment, au cours de laquelle les États-Unis ne se sont pas seulement opposés à tout arrêt des crimes du régime sioniste à Gaza.

  Il a plutôt refusé de s’abstenir sur une résolution humanitaire.

Dans un conflit évident avec leurs fausses allégations en matière de droits de l'homme, les États-Unis ont voté contre la résolution rédigée pour ouvrir la voie à l'aide aux civils à Gaza, afin d'exprimer davantage leur soutien aux crimes de guerre dans la bande de Gaza.

Il est clair que cet acte sera considéré comme un exemple typique du rejet par les États-Unis des principes humains fondamentaux et du droit international.

Malgré des années de tutelle par la Grande-Bretagne puis par les États-Unis, ce faux régime est comme un enfant illégitime qui ne peut pas se mettre à genoux et qui doit toujours recourir à la respiration artificielle pour poursuivre sa vie honteuse. Il ne fait aucun doute que l’avenir appartient à la Palestine.

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