16 nov. 2023, 22:29
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Amirabdollahian rencontre à Genève la cheffe de la diplomatie française

AmirAbdollahian a eu jeudi un entretien face-à-face à Genève avec la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, dans le cadre de consultations sur la situation à Gaza, dans un contexte d'invasion israélienne du territoire assiégé.

AmirAbdollahian a eu jeudi un entretien face-à-face à Genève avec la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, dans le cadre de consultations sur la situation à Gaza, dans un contexte d'invasion israélienne du territoire assiégé.

Nous avons eu des entretiens francs, clairs et importants avec le ministre français des Affaires étrangères et nous avons clairement indiqué que «vous, aux côtés de l'Amérique, ne pouvez pas seulement parler des actions du Hamas». Et nous avons dit qu'à notre avis, le Hamas est un mouvement de libération palestinien contre l'occupation.

«Bien que nous ayons toujours condamné le meurtre de femmes et d'enfants partout dans le monde, le silence de l'Amérique et de certains pays occidentaux concernant le meurtre d'enfants et de femmes en Palestine est insupportable», a-t-il déclaré.

«A Genève, nous avons eu une conversation franche et importante avec le ministre français des Affaires étrangères Colonna concernant les développements en Palestine, les questions bilatérales et consulaires et les perspectives des relations entre l'Iran et la France», a-t-il écrit séparément en persan sur X.

« Nous avons mis en garde contre les conséquences de la poursuite des crimes de guerre à Gaza. La cessation immédiate du génocide à Gaza, l’envoi de secours et l’échange de prisonniers civils ont également été soulignés.

AmirAbdollahian a déclaré que le ministre français des Affaires étrangères était d'accord sur le fait que la guerre ne devait pas s'étendre.

«Nous avons prévenu que si la situation persistait, toutes les possibilités, y compris une nouvelle extension de la portée de la guerre, étaient envisagées.»

La ministre française des Affaires étrangères aurait déclaré qu'elle avait déclaré à son homologue iranien que Téhéran avait une « lourde responsabilité » pour empêcher la guerre de s'étendre à la région.

La plus haut diplomate française a également déclaré que « toutes les mesures » devaient être prises pour protéger les civils pendant la guerre et que l’accès de l’aide humanitaire devait être garanti.

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