Selon l’IRNA depuis la presse de l’Onu, Amir Saïd Iravani, ambassadeur et représentant permanent de l'Iran auprès des Nations Unies, a déploré le nombre record de victimes palestiniennes depuis 2006, lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la question palestinienne, mardi soir (28 novembre), Les colons israéliens armés, qui participent directement aux hostilités, en appuyant les forces militaires et en attaquant les civils, ne peuvent plus être considérés comme des civils protégés par le droit international.
Le représentant a rejeté la tentative de justifier ces crimes par la légitime défense au motif que l’on ne peut, en aucune circonstance, cautionner des attaques contre les populations et les infrastructures civiles.
Avant d’invoquer la légitime défense, tenons d’abord compte du fait que les Palestiniens ont subi les atrocités de l’occupation sioniste, bien avant de former leur résistance. Ils sont en droit de réclamer l’établissement des responsabilités pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par le régime sioniste, a-t-il estimé, jugeant que ces crimes remettent en cause le jugement rendu en 1949 par le Conseil de sécurité sur la nature pacifique d’Israël et sa volonté d’honorer ses obligations internationales.
Il est temps, s’est impatienté le représentant, que l’Assemblée générale revitalise sa résolution 3379 (1975) qualifiant le sionisme de racisme et de discrimination raciale pour que le régime d’occupation ne puisse plus agir en toute impunité.
L’occupation doit cesser, le blocus de la bande de Gaza doit être levé et les Palestiniens doivent recevoir de l’aide pour bâtir leur propre État et devenir membre à part entière de l’ONU, a martelé le représentant.
Tant que le peuple palestinien ne jouira pas du droit à l’autodétermination, la recherche d’une paix durable dans la région restera vaine, a prévenu Iravani.
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