L’article publié par Le monde diplomatique fait une comparaison entre la visite de Macron en Israël, le 12 octobre, avec le déplacement historique de Chirac à Al-Quds (Jérusalem) en 1996.
Selon l’hebdomadaire français, Macron a noirci l’image de la France dans les pays arabes où Paris était considéré à l’époque de Chirac un ami des capitales arabes et musulmanes.
IRNA avait déjà abordé le sujet dans un article titré, « La fronde des ambassadeurs de France contre la diplomatie de Macron », citant Huffington Post sur l’histoire des relations Paris-Tel Aviv depuis le début de la Vᵉ République : « la position historique de la France depuis Charles de Gaulle. Effectivement héritée de la politique du premier président de la Vᵉ République qui, avec la guerre des Six jours au cours de laquelle Israël, lance une offensive contre l’Égypte ; le président de la République décrète alors un embargo sur la vente d’armes à Israël. Sous Giscard, et en pleine crise pétrolière, le rapprochement de la France avec les pays arabes se poursuit. Le président français reconnaît l’OLP, l’Organisation de Libération de la Palestine, présidée par Yasser Arafat, et la France vote pour l’obtention de son statut d’observateur aux Nations unies. En 1980, Valéry Giscard d’Estaing va plus loin, et reconnaît le droit du peuple palestinien à l’auto-détermination. Sous Jacques Chirac, c’est le retour d’une diplomatie considérée comme pro-arabe. Dans les mémoires des Palestiniens, le chef d’État français est considéré comme un ami. »
Selon Le Monde diplomatique, seulement, Sarkozy (2007-2012) avait une politique de suivisme dans la crise de Palestine qui s’approche aux directives dictées par Washington.
Dans une partie de cet article signé par Benoît Bréville, le Monde Diplomatique énumère les sanctions imposées par le ministère de l’Intérieur du régime Macronie contre les individus, les partis et les ONGs qui ont pris des positions en faveur de la cause palestinienne depuis le début de l’agression criminelle d’Israël contre Gaza depuis le 7 octobre.
Selon l’hebdomadaire, à la demande du ministère français de l'Intérieur, un procès a été intenté contre le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) pour défense du terrorisme, un parti qui a exprimé son soutien aux Palestiniens et aux moyens de résistance. De la même manière, une plainte a également été portée contre Danièle Obono, députée du parti « La France insoumise », qui a qualifié le Hamas de mouvement de résistance. Des plaintes importantes ont également été portées contre le mouvement politique " Indigènes de la République (IR), un footballeur algérien du club niçois, deux syndicats et plusieurs associations kurdes pro-Palestine.
Selon ce média spécialisé en géopolitique, Macron a réduit « Le prestige international de la France ».
Selon Le Monde diplomatique, Macron a remis en question la réputation des anciens locataires de l’Elysée qui se portaient comme les défenseurs des libertés publiques et attachés aux valeurs de liberté, de démocratie et de tolérance.
Le Monde diplomatique condamne les gestes atlantistes de Macron et souligne :« En 1996, Jacques Chirac et Yasser Arafat, devant une foule enthousiaste à Gaza, les deux présidents inaugurent la rue Charles-de-Gaulle. En avril 2007, M. Mahmoud Abbas, se trouve à Paris quand il annonce la création prochaine d’une rue Jacques-Chirac à Ramallah. Il n’y aura pas de rue Emmanuel-Macron à Naplouse. Le président français est détesté dans les pays arabes : quand les habitants de Tunis ou de Beyrouth descendent dans la rue pour protester contre la riposte israélienne, c’est devant l’ambassade de France qu’ils se rendent, aux cris de « Macron assassin ».
Oui, il n’y aura pas de rue Emmanuel-Macron, ni en Palestine ni dans d’autres pays arabo-musulmans.
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