Jalali a fait ces remarques dans une interview accordée à IRNA le mercredi 29 novembre, qui marque la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien. « Malgré les divergences entre la République islamique d’Iran et la Fédération de Russie concernant le régime sioniste, elles ont eu une interaction étroite pour mettre fin aux crimes des sionistes en Palestine au cours des récents événements », a déclaré l’ambassadeur.
Il a souligné que cet engagement a eu lieu malgré le fait que la Russie entretient des relations diplomatiques avec Israël et que Téhéran et Moscou diffèrent dans leur approche de la résolution de la question palestinienne.
Jalali a cependant salué la « position positive » de la Russie sur la guerre actuelle contre Gaza et a cité les remarques du président russe Vladimir Poutine selon lesquelles « l’injustice » contre les Palestiniens était la cause profonde du problème.
L'ambassadeur a déclaré que l'Iran et la Russie conviennent que ce sont les États-Unis qui, en tant que plus grand partisan du régime israélien, ont bloqué à plusieurs reprises les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies visant à résoudre le conflit israélo-palestinien.
« Les Américains veulent résoudre les problèmes par eux-mêmes et ne veulent pas utiliser les capacités des autres pays », a-t-il ajouté.
Depuis le début de la guerre à Gaza début octobre, a déclaré Jalali, l'Iran et la Russie coopèrent dans le cadre des mécanismes de l'ONU. « Les deux pays ont eu des interactions étroites au sein de l’Assemblée générale des Nations Unies et des discussions sont actuellement en cours pour apaiser la crise à Gaza. »
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