« Divide and rule », cette politique coloniale ne concerne pas seulement le régime britannique. L’empire colonial de Paris, au temps de sa présence en Afrique, a appliqué la même méthode afin de s’imposer dans les pays du Sahel.
L’Union africaine, consciente de la même douleur, avait annoncé, son plan en vue de réunifier certains territoires africains en vue de diminuer ces divisions qui séparent parfois les gens issus des mêmes ethnies dans les pays du Sahel.
En ce qui concerne les principes ethnologiques, les peuples des pays sahéliens se ressemblent génétiquement et culturellement.
Mais les frontières actuelles entre ces peuples sahéliens sont créées par le régime impérialiste français pour dominer les « Sujets » africains de l’Empire colonial.
Les territoires étaient contrôlés par les gouverneurs français attachés à leur centre à Saint-Louis.
Les pays sahéliens comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont musulmans et héritiers de la grande civilisation antique du fleuve Niger.
Après l’installation des gouvernements populaires et indépendants dans ces trois pays du Sahel, un plan a été proposé par les élites africaines en vue de créer une unité politique commune pour fusionner les trois Etats sahéliens.
La première réunion des ministres des Affaires étrangères des trois États membres de l’Alliance des États du Sahel s'est tenue vendredi 1ᵉʳ décembre à Bamako, près de trois mois après la signature de la charte créant l’Alliance des États du Sahel.
Selon RFI, l’objectif affiché est d’aller à grands pas vers une intégration sous régionale. Le communiqué final de la rencontre précise : l’ambition est de parvenir à terme à une fédération réunissant le Mali, le Niger et Burkina Faso.
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