L’armée israélienne bombarde la bande de Gaza ce dimanche 3 décembre malgré les appels internationaux à la retenue afin de protéger les civils.
Depuis le début de la guerre le 7 octobre, 15 523 Palestiniens sont martyrisés dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza et 41 316 ont été blessés, selon le Hamas.
Selon le Hamas, 316 personnes ont été martyrisées à Gaza depuis la reprise des combats. Le mouvement de la Résistance fait également état de 664 blessés supplémentaires depuis la fin de la trêve samedi. Des milliers d’autres victimes seraient coincées sous les décombres.
Le porte-parole de l’armée d’occupation a avoué que ce régime avait déjà mené plus de 10 000 frappes aériennes contre l’enclave palestinienne.
Dans la nuit, une frappe sur une entrée de l’hôpital Kamal Adwan, situé dans le nord de Gaza, a fait plusieurs morts, selon l’agence palestinienne Wafa. Le gouvernement du Hamas a accusé dans un communiqué l’armée israélienne d’une « grave violation » du droit humanitaire international, rapporte La Libération.
Dans le sud de la bande de Gaza, les frappes ont visé massivement depuis vendredi Khan Younès, la deuxième ville de Gaza et ses environs, où chaque jour désormais l’armée avertit dans des tracts largués sur certains quartiers qu’une « terrible attaque est imminente », et ordonne aux habitants d’en partir.
Mais où partir ? Quand toutes les zones au nord et au sud de la bande de Gaza sont bombardées et que la frontière de Rafah est fermée.
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