Malgré les menaces d’intervention militaire et les sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les mises en garde de la France et ses alliés régionaux, le gouvernement nigérien ne cesse de normaliser ses liens avec les pays du Sahel et avec les puissances mondiales.
Depuis l’arrivée au pouvoir des nouveaux dirigeants indépendantistes du Niger, la France a pris un langage de fer contre Niamey. Le Niger a pourtant réussi à obtenir des victoires diplomatiques considérables.
Dans un geste très important, Kathleen FitzGibbon, ambassadrice des Etats-Unis au Niger, a remis sa lettre de créances au ministre nigérien des Affaires étrangères, alors que Washington s’exprimait contre le nouveau gouvernement dans ce pays du Sahel. La Maison-Blanche a même établi des contacts avec Moussa Salaou Barmou, un des généraux du nouveau gouvernement et a pu conserver sa base militaire au Niger au contraire de la France obligée de déplacer ses forces.
Paris a subi une autre défaite diplomatique en Afrique. Le nouveau gouvernement a expulsé Sylvain Itté, ambassadeur de France, suite aux ingérences de l’Elysée dans les affaires internes du Niger.
La diplomatie Macronie n’a pas pu comprendre les réalités qui se sont passées au Sahel. Macron est parti au Kazakhstan en vue de remplacer les réserves d’uranium que la France a perdues au Niger.
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