Une salle de conférence au sein du ministère iranien de Culture (Affaires journalistiques). Kémi Séba accompagné de ces deux assistants camerounais et congolais. Les portraits du général Ghassem Soleimani, l’Ayatollah Khamenei et l’Imam Khomeini dominent l’ambiance d’un discours en français sur les révolutionnaires africains, marqué par les slogans de Malcom X et Thomas Sankara et sur le principe de respect des ancêtres dans la culture africaine.
Le militant panafricain Kémi Séba en Iran pour poursuivre sa campagne d’anticolonialisme. Après avoir fait des tournées en Russie ou même en Chine, l’activiste franco-béninois se rend en République islamique d’Iran, point central de l’Axe de Résistance dans la région de l’Asie occidentale.
Objectifs : un message de solidarité avec les Palestiniens victimes des crimes sionistes à Gaza et en Cisjordanie, et pour condamner « Un génocide depuis 70 ans, un apartheid, un cancer du colonialisme israélien. »
L’activiste médiatique précise pourtant qu’il distingue entre le sionisme et le judaïsme et insiste qu’il ne cherche pas une résistance armée contre l’ennemie dans sa lutte anticolonialisme.
Il a comparé les colons français dans les siècles passés avec les « société multinationales » dirigées par les Sionistes qui contrôlent le marché financier de la France et du monde occidental.
« Conférence en Iran à l’Institut des études politiques et internationales (I.P.I.S) situé au sein du Ministère des affaires étrangères à Téhéran, sur le thème « De la lutte anticolonialiste africaine et la résistance de Gaza face à l’ennemi commun », c’est le message de Kémi Séba publié le 3 décembre sur son compte X. Un message liké et commenté par la militante suisso-camerounaise Nathalie Yamb.
Une question du correspondant de l’IRNA focalisée sur les accusations des médias français contre Séba, offre cette occasion au leader panafricain, de se clarifier sur le sujet.
IRNA – « Un discours de haine, un suprématisme noir, un sentiment extrémiste et antiblanc, que pensez-vous de ces accusations des médias occidentaux ?
Kémi Séba, par un sens d’humour relique et demande : « Il y a plus blancs que Russes dans le monde ? On m’accuse aussi d’être en contact avec eux. »
Par la suite, le militant franco-béninois condamne le procès de « diabolisation » des médias français en évoquant la nature « terrorisant » de sa campagne qui fait peur dans le camp des Occidentaux mais porte un message de paix et accompagné de la grandeur de la Vérité.
A la fin de son discours, le militant africain a évoqué le rôle que l’Afrique jouera dans le système multi-pluriel du nouvel ordre mondial en appelant les autorités iraniennes de repenser leurs politiques à l’égard des pays africains afin d’augmenter la présence de l’Iran en Afrique.
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