Le porte-parole du ministère, Ashraf al-Qudra, a déclaré lors d'une conférence de presse que 350 personnes avaient été tuées et 558 blessées au cours des seules dernières heures, tandis que de nombreuses autres victimes restaient sous les décombres.
Al-Qudra a également déclaré que 70 % des victimes des attaques terrestres et aériennes israéliennes étaient des femmes et des enfants, alors que l'armée israélienne détient toujours 36 membres du personnel médical détenus, dont Mohammad Abu Salmiya, directeur général d'Al-Shifa, le plus grand hôpital de la bande de Gaza, arrêté le 23 novembre.
Qualifiant la situation sanitaire dans le sud de Gaza de catastrophique, al-Qudra a déclaré que tous les hôpitaux de la région manquaient d'espace pour traiter les patients, le taux d'occupation des lits dans les hôpitaux opérationnels étant de 262 %.
Le porte-parole a déclaré jeudi que les équipes médicales étaient confrontées à des circonstances difficiles à Al-Shifa, dont les forces israéliennes ont pris le contrôle le mois dernier, et a appelé au soutien des organisations internationales pour aider à relancer le secteur de la santé à Gaza.
Israël a repris son offensive militaire sur la bande de Gaza le 1er décembre après la fin d'une pause humanitaire d'une semaine avec le Hamas.
Le bilan israélien des morts dans l'attaque du Hamas s'élève à 1 200, tandis que 138 otages sont toujours détenus par le groupe palestinien à Gaza, selon les chiffres officiels.
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