Face aux ingérences des Etats-Unis et du lobby sioniste au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Assemblée générale de cette organisation internationale est entrée en jeu afin de mettre fin aux crimes du régime sioniste à Gaza.
Suite à l’activation de l’article 99 par le Secrétaire général des Nations Unies, une réunion du Conseil de sécurité a été tenue vendredi, mais les 15 membres n'ont pas réussi à adopter une résolution contre Israël à cause du veto américain.
L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté mardi une résolution réclamant un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, lors d'une session extraordinaire d'urgence sur le conflit israélo-palestinien, alors que la crise à Gaza ne montre aucun signe d'apaisement, rapporte ONU info.
Le texte a reçu 153 votes pour, 10 votes contre et 23 abstentions. Ayant reçu plus des deux-tiers des voix requises, il a été adopté.
Outre un cessez-le-feu humanitaire immédiat, la résolution exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages et la garantie de l'accès humanitaire.
Avant le vote, le Président de l'Assemblée générale, Dennis Francis, a déclaré que le monde était témoin d’un « effondrement sans précédent » d’un système humanitaire « en temps réel » et a jugé qu'il était grand temps d’instaurer un cessez-le-feu humanitaire immédiat.
« Nous avons une seule priorité – une seule – : sauver des vies », a-t-il souligné. « Il faut arrêter cette violence maintenant ».
Une autre victoire de cette réunion pour la Palestine, était l’échec de l’amendement proposé par les États-Unis contre le mouvement de résistance Hamas. Cet amendement américain a reçu seulement 84 votes pour, 62 contre et 25 abstentions. En raison de la règle des deux-tiers, cet amendement a été rejeté par les pays membres.
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