L’Assemblée générale des Nations Unies, pour la deuxième fois après le début de la guerre à Gaza, a approuvé la résolution visant à établir un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. Cette résolution a été approuvée par l'Assemblée après que les États-Unis, pour la deuxième fois et malgré la demande du Secrétaire général au titre de l'Article 99 de la Charte des Nations Unies, ont empêché l'approbation de cette demande de Cessez-le-feu par la communauté internationale en appliquant leur veto.
L'ambassadeur et représentant permanent de la République islamique d'Iran, Amir Saeid Irvani, a déclaré dans un discours après l'adoption de cette résolution : « La situation est tout à fait claire ». Un État membre, l'un des membres permanents du Conseil de sécurité, en abusant du pouvoir injuste du veto et au mépris évident de la volonté de la communauté internationale, a décidé de se tenir aux côtés du régime criminel d'Israël et de permettre à ce régime de continuer le massacre des civils à Gaza. »
Le haut diplomate de la République islamique d'Iran a souligné : « L'opposition claire des États-Unis au cessez-le-feu signifie prescrire la guerre, la violence et, en fin de compte, davantage de morts pour les enfants et les femmes à Gaza. »
« La Charte des Nations Unies prévoyait initialement le pouvoir de veto comme un outil permettant de maintenir et d'assurer la paix et la sécurité internationales. Cependant, aujourd’hui, cette autorité est fréquemment utilisée de manière abusive pour faire obstacle à l’établissement même de la paix et de la sécurité. Cette tendance constitue une alarme claire, signalant la nécessité impérative d’éliminer ces pratiques discriminatoires. », ajoute Irvani.
« Au cours des deux derniers mois, nous avons été témoins d’un violent acte d’agression perpétré par les forces armées israéliennes dans la bande de Gaza, entraînant la mort de plus de 17 000 civils palestiniens. La situation sur le terrain implique tous les facteurs de risque de génocide et les définitions de l'article II de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, qui engagent la responsabilité de tous les États membres d'empêcher et de prévenir sa survenance. », souligne l’ambassadeur d’Iran auprès des Nations Unies.
« Malgré les objections majeures des nations du monde entier, le régime israélien a délibérément poursuivi et perpétré des actions qui entraînent des crimes de guerre. Le régime poursuit la politique de la terre brûlée en détruisant délibérément les infrastructures et les bâtiments résidentiels de telle sorte qu'il n'y a plus d'endroit où vivre dans le nord de Gaza. », a déclaré le représentant iranien.
« Ces crimes barbares doivent être combattus par la communauté internationale de manière décisive et les Palestiniens doivent être protégés au niveau international. Compte tenu de l'échec majeur du Conseil de sécurité à faire face à la situation sur le terrain, nous rappelons la responsabilité de tous les États membres en vertu du droit international, concernant la nécessité de prévenir le génocide et les crimes de guerre et réitérons notre appel à des mesures régionales et nationales qui, de quelque manière que ce soit, pourraient empêcher la violence et faire face à la situation actuelle. », souligne Irvani.
« L’Iran a voté en faveur de la résolution, compte tenu de l'urgence des conditions humanitaires désastreuses en Palestine, et souhaite déclarer officiellement que notre soutien à la résolution montre une position nationale constante sur les questions liées à la question de Palestine et à la non-reconnaissance du régime israélien. », a conclu le diplomate iranien.
Votre commentaire