La Mediterranean Shipping Company (MCS) dont le siège est en Suisse, et la société française CMA CGM en ont fait l'annonce samedi.
Les deux sociétés ont déclaré qu'elles interrompaient le trafic dans le détroit de Bab el-Mandeb qui est une voie navigable par laquelle transite 40 % du commerce international.
La MSC a annoncé qu'un de ses porte-conteneurs avait été visé vendredi en mer Rouge, notant que l'attaque n'avait fait aucun blessé, mais que le navire avait subi des dommages causés par un incendie.
Le géant CMA CGM a indiqué avoir ordonné à tous ses navires de quitter la zone et d'y rester jusqu'à nouvel ordre, ajoutant : « La situation continue de se détériorer et les inquiétudes en matière de sécurité augmentent ».
Cette nouvelle évolution est intervenue après que vendredi, deux grandes compagnies maritimes internationales ont suspendu le transit de marchandises via la mer Rouge.
Le géant danois Maersk et le transporteur allemand Hapag-Lloyd ont annoncé avoir suspendu temporairement tous les voyages via la mer Rouge.
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Les forces armées yéménites ont prévenu qu'elles cibleraient tous les navires qui utiliseraient les eaux territoriales du pays dans la mer Rouge et la mer d'Oman pour atteindre les ports israéliens.
L'armée yéménite affirme qu'elle poursuivra ses opérations tant que le régime israélien poursuivra son attaque d’envergure qui a commencé le 7 octobre contre la bande de Gaza assiégée.
Plus tôt cette semaine, le porte-parole des forces yéménites, le général de brigade Yahya Saree, a également réaffirmé que les attaques se poursuivront jusqu'à ce que le régime d'occupation autorise l'entrée de « la nourriture et des médicaments dont nos fidèles frères de la bande de Gaza ont besoin ».
Dans le cadre du siège de la bande de Gaza, le régime israélien a coupé l'approvisionnement en produits de base, comme l'eau, l'électricité, les médicaments et le carburant, vers Gaza qui est l'un des territoires les plus densément peuplés du monde, abritant plus de deux millions de Palestiniens.
Le régime israélien a également lancé une guerre génocidaire contre Gaza à la suite d’une opération menée par les mouvements de résistance basés dans cette région, baptisée Opération Tempête d'Al-Aqsa. Près de 19 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués pendant la guerre, tandis que des milliers d'autres seraient ensevelis sous les décombres.
Par ailleurs, samedi, le porte-parole du mouvement Ansarallah a souligné qu’il était en pourparlers, sous la médiation des autorités omanaises, avec des « parties internationales » concernant les opérations en cours dans la mer Rouge et la mer d'Oman.
Le porte-parole d'Ansarallah, Mohamed Abdel-Salam a réitéré que les forces armées yéménites continueraient de cibler les navires israéliens se dirigeant vers les territoires occupés jusqu'à ce que « l'agression cesse et que le siège soit levé » sur Gaza.
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