Au moins deux combattants des Hachd al-Chaabi ont été tués et six autres blessés, ce jeudi 4 janvier, dans une frappe de drone qui a visé l'un des quartiers généraux du groupe de résistance irakien dans l'enceinte du siège du ministère irakien de l'Intérieur, à l'est de la capitale irakienne, Bagdad, revendiquée par les Etats-Unis.
Des sources irakiennes affirment que le véhicule avec à son bord le commandant du mouvement de résistance irakien Al-Nujba, Mushtaq Talib al-Saidi, et son assistant a été pris pour cible dès son arrivée au quartier général par quatre missiles tirés depuis un drone dont l'un l'a touché.
Le porte-parole du commandant en chef des forces armées irakiennes, le général de division Yahya Rassoul, avait plus tôt imputé à la coalition internationale dirigée par les États-Unis, la responsabilité de l'attentat terroriste qui a visé jeudi un quartier général des Unités de mobilisation populaire irakiennes (Hachd al-Chaabi) à Bagdad, faisant des victimes.
Dans un communiqué publié ce jeudi 4 janvier, Il a décrit l'attentat comme un acte de terrorisme, le qualifiant d’une violation flagrante de la souveraineté et de la sécurité de l'Irak.
"Les forces armées irakiennes tiennent les forces de la coalition internationales pour responsables de cette attaque injustifiée contre une entité de sécurité irakienne qui opère dans le cadre des pouvoirs qui lui sont conférés par le commandant en chef des forces armées", a-t-il ajouté.
Rassoul a vivement condamné l’attaque affirmant que cela pourrait saper les accords précédemment établis entre les forces armées irakiennes et les forces de la coalition internationale.
Le porte-parole a souligné que Bagdad considérait la frappe menée par un drone comme une escalade et un assaut dangereux contre l’Irak, ce qui est loin de la mission pour laquelle la Coalition internationale a été créée en Irak.
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