Cette haute responsable du gouvernement belge a déclaré : « La Belgique ne peut pas rester les bras croisés devant les immenses souffrances humaines à Gaza. Nous devons agir contre la menace de génocide. Je souhaite que la Belgique agisse devant la Cour internationale de Justice, à l'instar de l'Afrique du Sud. Je proposerai cela au sein du gouvernement belge. »
La Belgique est, depuis le premier janvier 2024, le président tournant du Conseil de l’UE. Tous les six mois (de janvier à juin et de juillet à décembre), le Conseil de l'Union européenne est présidé alternativement par un État membre. La Belgique assurera cette présidence de janvier 2024 à juin 2024.
Outre ce message de la vice-Première ministre, Zakia Khattabi, le ministre belge du Climat a cité sur son compte X :
La dimension symbolique de cette affaire est exceptionnelle ! D’abord parce que c’est l’Afrique du Sud, une démocratie africaine qui a connu la colonisation et l’apartheid, qui est à l’origine de cette plainte visant à protéger les palestiniens.
Dans sa requête, l’Afrique du Sud demande deux choses distinctes.
D’abord reconnaître qu’Israël viole ses obligations au regard de la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du génocide.
En attendant une décision sur le fond, elle demande à la CIJ de prendre d’urgence des mesures conservatoires pour prévenir le génocide à Gaza. La Cour se prononcera sur cette question urgente d’ici quelques semaines.
Dans son mémoire de 84 pages, l’Afrique du Sud soutient qu’Israël commet des actes constitutifs du génocide, avec l’intention génocidaire.
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